30 octobre 2020
Histoire
Vers le milieu du XVIII° siècle, le diocèse de Luçon fut gouverné par un évêque janséniste nommé Samuel Guillaume de Verthamon. L’abbé du Tressay a laissé de lui dans « l’Histoire des Moines et Evêques de Luçon », un portrait peu flatteur :
30 octobre 1938 Le réalisateur américain Orson Welles adapte le roman de science fiction de H.G Wells « la guerre des mondes » à la radio
Le feuilleton, qui raconte l’invasion de la terre par les martiens, est diffusé en fin de journée sur CBS . Welles y joue plusieurs personnages à la fois, dont un faux envoyé spécial qui s’écrit: « I guess that it…That’s the thing…Terrific…. » La plupart des auditeurs prennent l’émission en cours et sont effrayés. Plusieurs milliers de personnes s’enfuient de chez elles croyant à une réelle invasion martienne sur le New-Jersey. Orson Welles s’excusera
Elle l’avait rencontré à Londres au cours d’un cocktail. Il s’était avancé vers elle et lui fit un compliment sur sa tenue vestimentaire. Elle portait le célèbre smoking féminin crée en 1966 par Yves Saint Laurent, et était la seule femme, lors de la présentation à la reine d’Angleterre, parée autrement que d’une robe de soirée.
Elle eut une larme qui diamantait la prunelle de ses yeux.
Franck Sinatra termina son mini récital et disparut des écrans alors que sur la scène, Muryelle passait d’un écran à l’autre pour réapparaître.
Sur les trois écrans apparut simultanément Juliette Gréco flânant dans Saint Germain des Prés. On reconnut d’abord la fontaine Saint Michel entourée de sa horde habituelle d’étudiants, puis un panorama des hauts lieux du jazz sur la musique de Petite fleur de Sydney Bechet.
Assis à la terrasse de la Coupole, Léo Ferré se leva et se dirigea vers elle et débuta,
« T’es tout’nue
Sous ton pull
Y’a la rue
Qu’est maboul’
Jolie môme
T’as ton cœur
A ton cou
Et l’bonheur
Par en d’ssous
Jolie môme »
L’effet magique des lumières et de la mise en scène amalgamait les images qui s’estompaient à la réalité, laissant place à un Léo Ferré plus vrai que nature. Les cheveux hirsutes, poivre et sel, jouaient avec le souffle d’un vent projeté par un ventilateur. Isydora s’appliquait à articuler les paroles de la chanson et mimait chaque phrase par des gestes harmonieux qui ne laissaient aucun doute sur leurs significations. Elle termina par,
« T’es qu’une feuille
De l’automne
Qu’on effeuill’
Monoton’
T’es qu’un’joie
En allée
Viens chez moi
Pour r’trouve
Jolie môme
T’es tout nue
Sous ton pull
Y’a la rue
Qu’est maboul’
Jolie môme »