23 août 2019

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Jean-Bernard était grand. Un mètre quatre vingt deux, des cheveux court, châtain clair, les yeux marron foncé, le nez dit de « Jobourg », la lèvre supérieur volontaire, le menton à peine saillant surmontait un corps d’athlète de natation.

  • Tu es donc scorpion ?
  • Oui, c’est fâcheux ?
  • Pas du tout, rétorqua Elayna, je suis bien Gémaux !

Il poursuivit :

  • Les bureaux et les dépôts de matériaux sont installés à

                  

  • Levallois-Perret, mais j’habite rue de Rome près du  square des Batignolles dans le 17° arrondissement.
  • Et tes parents demeurent toujours à Levallois-Perret ? s’informa Adelyne.
  • Nous habitons dans le même immeuble. Eux au premier étage et moi, j’ai un appartement  au troisième  étage, avec ascenseur, précisa Jean-Bernard.
  • Vous faites dans quel secteur d’activité ? demanda Elayna.
  • Dans le bâtiment. Nous construisons des pavillons, mais rénovons des immeubles pour le compte de la ville de Paris. Nous aménageons aussi principalement des salles de bain ou d’eau avec W.C. Les immeubles de la petite ceinture en sont cruellement dépourvus.
  • Tu dois avoir beaucoup de responsabilités, s’inquiéta Elayna.
  • Oui et non. Je délègue beaucoup. Trop d’après mon père qui me surveille quand même de loin.
  • Dis donc, cela ne se passe pas trop mal pour toi, dit Adelyne, tu as l’air de ne manquer de rien.
  • Je ne plains pas, mais ce n’est pas toujours facile.
  • Au fait, continua Adelyne, comment tu connais Audrey, notre styliste ?
  • Par hasard. C’était au début de cette année, dans des circonstances dramatiques pour une jeune fille qui travaillait dans mon quartier. Quand je dis qu’elle travaillait, elle arpentait le trottoir, square des

                                    

  • Batignolles, près de la gare du Pont Condorcet. Ce matin là, j’étais très en retard. En principe, c’est vers cinq heures trente que je quitte mon quartier, pour Levallois.
  • Et ?