24 août 2019

suite

  • Nous avons été témoin d’un règlement de compte entre deux proxénètes qui se disputait la pérapéticienne . Malheureusement, c’est elle qui a pris une balle perdue. Audrey, avait l’habitude de prendre un café au bar tabac, hôtel, restaurant, en face de la gare où Ginette la prostituée prodiguait ses talents. Quand la fille fut touchée, elle réussit à rejoindre le bar et tomba dans les bras d’Audrey, qui en sortait.
  • C’est affreux ! dit Adelyne.
  • La fille, était bien touchée. Son sang coulait de sa poitrine. Audrey était paniquée et criait « Elle perd son sang, vite un médecin, un médecin». J’étais là, et je l’ai aidé à transporter la fille sur une banquette du restaurant. Nous avons fait connaissance et sympathisé en attendant police secours et tout le reste.
  • Je me souviens. Ce jour là, Audrey avait téléphoné, qu’elle serait très en retard. Elle t’as fait du rentre dedans ? dit sèchement Adelyne.
  • Oui, mais beaucoup plus tard.
  • Explique, déclara Adelyne.
  • C’est environ trois ou quatre mois après cet incident, que j’ai rencontré Audrey par hasard avenue Montaigne.  J’accompagnais ma mère, qui avait décidée de faire les magasins.
  • Tu as couché avec elle ? demanda crûment Adelyne.
  • Elle pourrait être ma mère.
  • C’est une belle femme, qui ne laisse personne indifférent, surenchérit Elayna.
  • Maintenant que vous le dites, je vais étudier de plus près la question, dit-il en s’esclaffant.
  • Et moi, qu’est ce que devient dans tout ça ? s’inquiéta Elayna d’un air moqueur.
  • Tu es la femme de ma vie. J’en suis persuadé.

Il lui donna un baiser.

Le temps avait passé vite. Il était presque seize heures et pour être à Paris avant minuit, il ne fallait plus perdre de temps. Le reste du voyage, fut ponctué uniquement par le bruit du vent qui claquait sur le pare-brise.  Pour rompre la monotonie ambiante Jean-Bernard en profita pour demander à Elayna.

  • On se voit demain ?

Bien que la plupart des entreprises avaient décrété un pont à l’occasion de la fête nationale, Elayna devait travailler.

  • Bien sûr que oui. Je te téléphonerai vers midi, car je ne sais pas l’heure à laquelle nous terminerons les essayages pour la collection Printemps-été. En principe se serai vers vingt heures trente, vingt et une heures.
  • Bien sûr, si tu veux je viendrais te chercher et nous pourrions dîner dans mon quartier qui n’est pas si loin du tien, après tout.
  • Ok.