5 juillet 2019

suite

Bombant le torse et jouant avec l’illumination bleuâtre qui lui effleurait la peau, on découvrit fluet et victorieux un sein, puis le deuxième, absolument parfait, en forme de poire, dont les mamelons enchantaient la poitrine comme l’éclosion attendue d’un bouton de rose. Suivant l’harmonie, elle continuait à faire découvrir un ventre plat orné d’un nombril incrusté d’un brillant qui scintillait de ses cinquante facettes. Sa jambe droite s’écarta et s’ouvrit pour flatter un sexe légèrement et soigneusement épilé, ne laissant qu’un soupçon de poils pubiens teint de couleur platine, se mariant admirablement avec une perruque structurée à la Jeanne d’Arc, qu’elle avait choisie pour l’évocation de cette séquence érotique. La musique s’arrêta brusquement et relayée par un déferlement d’éclair multicolore rappelant un feu d’artifice, Isydora se multiplia à l’infini sur les écrans et elle disparut.

La salle s’alluma devant un parterre, criant, sifflant son admiration et conquis par la plastique de la jeune femme.

Jean-Bernard, Elayna et leurs invités regagnèrent le salon Saint-Pétersbourg, tous éblouis d’un spectacle sublime.

Adelyne remplissait les coupes vides de champagne

en sabrant les bouteilles une à une et révélait à qui voulait l’entendre qu’Isydora était la petite fille d’Elayna.

Muryelle fit son apparition une vingtaine de minutes plus tard. Elle fut ovationnée si chaleureusement aussi bien par les couples amis d’Elayna que du public qui s’amoncelait en bas du salon Saint-Pétersbourg, qu’elle prit par le bras sa grand-mère et l’entraîna sur la mezzanine surplombant la foule. Le D.J mit dans la confidence stoppa la musique ambiante et un CD distilla un happy birthday que la salle reprit de bon cœur. Elle lui prit le bras le leva signifiant l’heureuse élue et elle l’embrassa tendrement.