6 juillet 2019

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Adelyne s’approcha d’Elayna et lui remis un paquet cadeau qu’elle s’empressa d’ouvrir. Elle découvrit,

               

stupéfaite, un coq debout dont le bec ouvert faisait office d’ouverture d’un abominable vase « made in china », barbouillé de couleurs vives allant du jaune au vert en passant par le marron.

  • Tu l’as fait, dit-elle en hurlant de joie.
  • Et toi, est-ce que tu le feras ? dit amusée Adelyne.

Elayna leva le coq à la hauteur de sa tête et sans le moindre regret le laissa tomber. Le vase éclata sur le sol en mille morceaux. La surprise des invités qui s’étaient regroupés en demi-cercle, fut à la mesure de l’effarement de tous, y compris de Jean-Bernard qui regardait sa compagne morte de rire.

Elles seules se désopilaient.

  • Je vais vous expliquer, dit Elayna, cherchant à reprendre son sérieux. Dans la semaine alors que nous faisions du lèche vitrine, Muryelle et moi, arrivée devant un magasin spécialisé d’importation de tout genre, je lui dis sérieusement, m’arrêtant net devant ce coq bariolé de couleurs, que je n’espérais jamais n’avoir comme cadeau un jour cette affreuse chose et que je le briserais sur le champ sans hésitation.

Rassuré le groupe éclata de rire et Adelyne un balai à la main, commençait à enlever les débris du vase.

L’ambiance de « l’aquarium » était à son comble et dans

                                

le salon Saint-Pétersbourg on s’adonna à la danse. Les couples se formèrent et la soirée se termina par une soupe à l’oignon chez Elayna à cinq heures trente cinq.