18 mai 2019
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- Chérie tu peux ouvrir les yeux.
La surprise fut grande et à la hauteur de son étonnement. Elle se leva et sans discontinuer le couvrit de baisers sur la bouche tout en murmurant.
- Où as-tu déniché cela ? C’est merveilleux, tu ne pouvais pas me faire plus plaisir. Je savais que cette photo existait, où l’as tu trouvée ?
- C’est Muryelle, la jeune femme de la discothèque qui me l’a donnée. Elle devait t’en faire cadeau demain, mais notre petite scène de toute à l’heure a tout changé.
- Je suis désolée.
- Ce n’est pas grave, elle a tellement d’autres photos de toi.
- Comment cela d’autres photos ?
- Tout un porte documents. Pratiquement toutes les robes que tu as portées depuis tes débuts chez Yves Saint Laurent.
- C’est pas croyable ce que tu me dis, j’ai hâte d’être à demain. Tu sais d’où elle détient ces photographies ?
- De sa mère qui t’admirait énormément. Bien que d’après ce qu’elle m’a dit elle ne t’ait jamais rencontrée. Elle te vouait, semble t-il, un profond amour.
- Tu pourrais inviter également sa mère, dit Elayna.
- Ce n’est pas possible, elle est décédée l’année dernière.
- Ce n’est pas juste, elle devait être encore très jeune.
- Je pense bien, elle avait à peine quarante ans.
- Et son père ?
- Je ne sais pas, je ne lui ai pas demandé.
- C’est formidable, dit-elle toujours sous le coup de l’émotion. Tu ne m’en veux pas pour tout à l’heure, mais avoue que tu n’as pas été délicat en m’annonçant à brûle pourpoint ta rencontre avec Muryelle.
Il était si heureux de faire plaisir à Elayna qu’un instant il oubliait ses affreux tourments. La joie de sa compagne lui mit du baume au cœur.
- Si on sortait, suggéra Jean-Bernard.
- Je veux bien, tu as une idée en tête ?
- Si on allait marcher le long du fleuve. Qu’est ce tu en penses ?
- D’accord, je prends. On ferme la maison et l’on s’en va.
- Chérie, tu peux prendre en même temps ma veste de laine ?
Bientôt