19 mai 2019

suite

Le fleuve majestueux était en décrue en cette période de l’année.  On ne pouvait pas se baigner dans cette partie du fleuve trop en aval des profondeurs respectables.  Ils marchèrent lentement main dans la main le long de la  berge aménagée en chemin pédestre et  ils croisèrent d’autres couples à la  recherche du lieu dit « la grève des amours ». Uniquement  à cet endroit avait été aménagé et

reconstitué un semblant de plage avec

des huttes rappelant celles des Caraïbes, dispersées de ci delà et toujours occupées.

Ils regagnèrent la voiture.

–     Comme il est un peu tôt, dit Jean-Bernard, on m’a parlé d’un routier à une trentaine de kilomètres d’ici. Les journalistes de la région s’y retrouvent et j’aimerais en rencontrer un pour qu’il me donne un coup de pouce pour le 24.

Ils roulèrent environ une demie heure. Ils quittèrent l’autoroute et entrèrent sur un parking géant où déjà

un bon nombre de camions et de voitures stationnaient.

Ils entrèrent dans

l’établissement. L’atmosphère y était bon enfant.  Des routiers s’abreuvaient au comptoir, d’autres cassaient une petite croûte d’une omelette ou d’une entrecôte arrosés d’un vin du pays.

  • Cela me donne un petit creux de voir ces gens, dit Elayna.
  • Si tu veux, on peut déguster
  • quelques huîtres avec un bon vin blanc. cela ne peut pas nous faire de mal.
  • D’accord.

Le patron jovial les vit se diriger vers le fond de la salle où il restait une table libre. Voyant que celui-ci les regardait avec insistance, Jean-Bernard questionna.

  • Est-ce que cette table est libre ?

Il fit un signe positif de la tête.

bientôt