25 décembre 2018

Légende

Aux Landes-Genussons, la pierre de Chasseloup est légèrement rougeâtre.

Cette coloration, raconte la légende, est due au sang du dernier druide bas-poitevin qui s’immola dessus.

On racontait autrefois que, depuis ce sacrifice, durant chaque nuit de Noël, tandis que tout le monde était à l’église pour entendre les trois messes de minuit, l’énorme mégalithe descendait dans la Crûme qui coule en contrebas et s’y roulait, comme pour se laver du sang qui l’imprègne.

25 décembre 800

A Rome, au cours de la messe de Noël, Charlemagne est couronné empereur par le pape Léon XIII. En imposant sa loi aux Lombards, aux saxons et aux Bavarois, il a considérablement agrandi le royaume reçu en 768 de son père Pépin Le Bref.

25 décembre 1615

Mariage de Louis XIII et Anne d’Autriche

25 décembre 1066

Guillaume de Normandie « Le Conquérant » vainqueur d’Harold à Hasting, est couronné à Westminster.

 

 

Fête à souhaiter :  Emmanuel

Emmanuel (Dieu avec nous), nom par lequel le prophète Isaïe désigna le Messie sept cents ans avant que Saint Mathieu l’identifie au Christ.

 

Noël

On ne connaît pas la date exacte de la nativité de Jésus, mais il semble que les papes aient voulu détourner les païens du culte de la victoire du jour, (le soleil), sur la nuit (solstice d’hiver) en lui donnant un sens chrétien, la victoire du Soleil de Justice, c’est-à-dire celle du Christ sur les Ténèbres.

En Occident, on fêta Noël dès 354.

En Orient, où l’on célébrait la nativité le 6 janvier, le 25 décembre fut adopté sous l’influence de Saint Jean Chrysotome et de saint Grégoire de Nazianne.

La représentation de la crèche dans l’église ne remonte qu’à Saint François d’Assise (1223).

Le sapin de Noël mentionné en Allemagne en 1605, fut popularisé en France au milieu du XIX° siècle par Hélène de Mecklembourg.

Vent Noël, blanche Pâques.

Quand à Noël tu prends le soleil, à Pâques tu rôtiras l’orteil.

Noël au balcon, Pâques au tison.

Quand Noël est dans la clarté, vends le bœuf et achète le blé.

A Noël ciel laiteux, à la Saint Jean, ciel orageux.

 

Coquilles St Jacques

Pour 4 personnes : – coquilles St jacques fraîches ou surgelées – 1 beau bouquet de    persil – 5 à 6 oignons    jaunes – du vin blanc –  sel et poivre   – chapelure-  beurre

Préparer les noix de St jacques.

Dans le bol du mixeur, mettre les oignons et le persil (prévoir une bonne quantité en fonction du nombre de coquilles à préparer, car la préparation réduit beaucoup à la cuisson).

Dans une grande poêle, mettre une bonne quantité de beurre à fondre et y ajouter les oignons et le persil.

Laisser cuire la préparation assez longtemps, de façon à ce que les oignons soient bien fondants.
Saler, poivrer.

Verser environ 1/2 verre de vin blanc sur la préparation, et mettre sur feu assez vif, de façon à ce que l’alcool s’évapore.

Laisser sur feu vif en surveillant bien pour que la préparation dore (c’est encore meilleur).

Dans un deuxième temps, mettre du beurre à chauffer dans une poêle sur feu assez vif (mais sans dorer) et jeter les noix de st jacques. Bien remuer, et les laisser environ 1mn30 à 2 mn.

Oter les noix de st jacques de la poêle, et verser le jus obtenu dans la préparation oignons, persil.
Garnir les coquilles vides de st jacques (ou autre récipient individuel) de la préparation en y ajoutant les noix de st jacques.

Saupoudrer de chapelure et de noisettes de beurre.
Les poser sur la grande plaque du four et mettre au four Th 220°C environ 15 mn en surveillant bien (le dessus doit être doré).

 

Le téléphone sonna. La conseillère décrocha et avec toute la déférence due à son supérieur, l’informa que nous pouvions nous rendre dans l’instant même dans  son bureau.

D’un même élan, ils se levèrent et se dirigèrent vers le premier bureau situé à leur droite, dans le couloir.

La porte était  entrouverte. Jean-Bernard entra derrière la conseillère et resta debout, attendant en vain une formule de politesse.

Deux chaises dépareillées étaient posées devant un

bureau datant de mathusalem et dépourvu de tout document . La conseillère prit une chaise et s’installa en retrait derrière Madame le Juge.

  • Prenez-place, dit le juge.

Le ton n’était absolument pas cordial. Aucun rapport avec le précédent J.A.P.

Tout en s’asseyant, Jean-Bernard, cherchait à croiser son regard, qu’il ne trouva pas. Machinalement il détourna son regard vers le sol, admira ses chaussures, remarqua le pli parfait de son pantalon, puis en levant les yeux fixa la seule fenêtre du bureau qui offrait une vue déprimante sur

des immeubles en béton à loyer modéré.

Malgré le décor, il s’imagina en quelques instants dans un paysage idyllique.

Le parking devenait l’immensité d’un océan, bleu atlantique, avec des voiliers aux mouillages. Les voitures et les immeubles sans âmes, devenaient de superbes villas colorées.