24 décembre 2018

Légende

La tour de Moricq à Angles, recèle un trésor. Il n’est malheureusement accessible qu’au moment du Sanctus de la messe de Minuit et lorsque le Diable n’en est pas le propriétaire.

En effet la tradition révèle qu’il serait 100 jours sous la garde de l’âme de celui qui l’a déposé puis 50 sous celle du Démon, qui compte les jours et les nuits. Des chasseurs de trésors se sont bien essayés à mettre la main sur celui-ci, mais en vain ;  ce qui se conçoit aisément lorsque l’on sait le peu de temps dont ils disposent pour cette quête.

Une messe de minuit en 1794.

L’abbé disait :

« Paix sur la terre

A ceux qui n’ont ni feu ni lieu !

Et dans la nuit et le mystère

On se cachait pour prier Dieu.

Marquet mettait toute son âme

A tenir deux cierges jaunis

Dont le vent avivait la flamme

Et qui furent bientôt finis.

Quand le prêtre, d’une voix lente

Disait « Pitié Seigneur enfin ! »

Une petite voix dolente

D’enfant murmurait : «  j’ai grand faim ! »

Hélas malgré la poésie

De cette Messe dans les bois,

Chacun avait l’âme saisie

Devant cette petite voix

Une clameur sauvage et folle

Mêlée aux aboiements des chiens

Chantait au loin la Carmagnole

Le refrain des bons citoyens.

Et dans ce bois profond où pris

La foule qu’un homme défend

On dit tout bas l’hymne attendrie :

« Il est né, le Divin Enfant ! ».

Fête à souhaiter: Adèle

Fut la fille de Dagobert II, fonda le monastère de Pfalz (près de Trèves) où elle mourut en 730.

Soir de Noël sombre, an d’ondées en grand nombre.

Claire nuit de Noël, claire Javelle.

Beaucoup de paille et peu de blé quand Noël est éclairé.

Ce dernier jour de l’avent s’achèvera par la veillée de Noël et la messe de minuit.

Dans le Boulonnais, les enfants vont de seuil en seuil, portant une lanterne appelée « guénel » faite d’une betterave creusée ; ils annoncent le gai Noël et reçoivent friandises et petite monnaie.

Le père Noël

Le père Noël n’est pas une ordure, chaque chose, autant qu’il est en elle, s’efforce de persévérer dans son être. L’effort par lequel chaque chose s’efforce de persévérer dans son être n’est rien en dehors de l’essence actuelle de cette chose. L’effort par lequel chaque chose s’efforce de persévérer dans son être, n’enveloppe aucun temps fini, mais un temps indéfini. L’Âme, en tant qu’elle a des idées claires et distinctes, et aussi en tant qu’elle a des idées confuses, s’efforce de persévérer dans son être pour une durée indéfinie et a conscience de son effort. Cet effort, quand il se rapporte à l’Âme seule, est appelé Volonté ; mais, quand il se rapporte à la fois à l’Âme et au Corps, est appelé Appétit ; l’appétit n’est par là rien d’autre que l’essence même de l’homme, de la nature de laquelle suit nécessairement ce qui sert à sa conservation ; et l’homme est ainsi déterminé à le faire. Il est donc établi par tout cela que nous ne nous efforçons à rien, ne voulons, n’appétons ni ne désirons aucune chose, parce que nous la jugeons bonne ; mais, au contraire, nous jugeons qu’une chose est bonne parce que nous nous efforçons vers elle, la voulons, appétons et désirons.

Recette

Epaule de marcassin rôti

Pour 6 personnes : 1 épaule de marcassin – 1 litre de vin rouge – 1 oignon – 2 clous de girofle – 2 échalotes – 2 gousses d’ail – 2 cuill à soupe d’huile – 2 cuill à soupe de vinaigre – 1 dl d’huile – 2 verre à liqueur d’eau-de-vie de mirabelles – Thym – Laurier – Persil – Sel et poivre.

48h avant la cuisson, préparez une marinade comme suit : versez le vin rouge dans un grand récipient, plongez-y l’épaule de marcassin, et ajoutez l’oignon, les échalotes, l’ail pilé, les clous de girofle, l’huile, le vinaigre, un peu de persil, le thym et le laurier ; Salez, poivrez généreusement au moulin et aromatisez le tout de verres à liqueur d’eau-de-vie de mirabelles.

Laissez ainsi mariner la viande 2 jours en la retournant de temps en temps.

Lorsque l’épaule a mariné le temps voulu, sortez la du liquide, épongez-la, disposez-la dans un plat allant au four. Arrosez d’huile et mettez la viande à rôtir 2h30 à four moyen.

Versez la marinade dans une grande casserole, et faites-la cuire à découvert une bonne ½ heure. Puis passez-la pour arroser l’épaule de temps en temps.

Lorsque l’épaule est cuite, dressez-la sur un plat de service, et présentez la sauce en saucière, et accompagnez d’une garniture de pommes vapeur ou mieux d’une purée de marrons.

 

. Mais la semaine dernière,  le courrier qu’il avait reçu, dont l’enveloppe ne laissait aucun doute dans les esprits, même à celui du facteur, arborait le

tampon   « Tribunal de Grande Instance – Le Juge de l’Application des Peines »

Une méthode radicale en vue d’une insertion.

La missive mentionnait que le J.A.P, Madame A. Quia serait maintenant son interlocuteur.

Il se présenta au greffe.

Une secrétaire, un gobelet en plastique à la main, à l’attitude affectée, s’avança.

  • Je peux vous aider ? Demanda-t-elle, de ce ton que prennent les fonctionnaires qui n’ont pas la moindre envie d’être agréable.
  • Je suis convoqué, et il remit sa convocation.
  • Veuillez vous asseoir en montrant une chaise, on viendra vous chercher.

Le rendez-vous était prévu pour neuf heures quinze. Il devait donc attendre.

A neuf heures trente, la conseillère d’insertion et de probation, lui demanda de la suivre dans son bureau.

  • Bonjour Monsieur Géraud.
  • Bonjour Madame.

Ils déambulèrent dans un couloir aux innombrables portes ouvertes, sur des bureaux vides de tout occupant.

Au dernier d’entre eux,

  • Asseyez-vous, Monsieur Géraud.
  • Monsieur Géraud, Madame le juge de l’application des peines Quia, qui vient de prendre ses fonctions, voudrait vous rencontrer. Madame le juge suivra désormais votre dossier, mais vous aurez toutefois vos rendez-vous mensuels avec moi. Aujourd’hui, ce n’est qu’une simple formalité.