12 novembre 2018

Croyance

On chassait les puces autrefois du côté de Luçon en frappant le lit où elles s’étaient établies avec une baguette de coudrier. Il fallait donner trois coups en répétant «  puces allez aux diables, les grenouilles vous appellent. », puis jeter la baguette loin à l’extérieur de la maison.

Contes & légendes

Vieux parler

L’homme des bois – suite

De Alexis Bouvier

Vous savez ce que cela veut dire pour les malheureux : le concierge est quelques jours sans les voir accrocher leurs clefs, il informe le commissaire de police, qui vient avec un serrurier, fait ouvrir la porte et constater que le pauvre diable est « mort de sa belle mort », c’est-à-dire, quelquefois, de faim, de froid ou de la vie ! Un rapin curieux voulut en savoir plus : et pour un fusain de la tête du portier, il apprit :

«  Que la bonne d’une très jolie dame de la rue Laffite, qui avait voitures et  domestiques venait deux ou trois fois par an s’informer si l’Homme des Bois vivait toujours. Le jour où la mort du pauvre fut constatée, le concierge se rendit Laffite. La dame lui fit remettre l’argent nécessaire à l’inhumation, en déclarant ne pas connaître le véritable nom de l’Homme des Bois ».

L’enterrement terminé, le concierge alla rendre ses comptes. On lui donna ce qui restait d’argent : il était dans l’antichambre et se retirait lorsqu’il entendait une voix gaie commander :

  • Dites au cocher d’atteler à dix heures et de venir me chercher aux Bouffes. Ah ! Vous irez à la pension de mon petit Edouard. Vous direz qu’on lui fasse porter le deuil : son père et mort.

Fin

 

Fête à souhaiter : Christian

Etait le chef cuisinier polonais d’un groupe de moines camaldules et fut massacré par les brigands en 1003.

Clemenceau père la victoire

Plus résolu et plus intransigeant que jamais, il conduit ainsi une politique de salut public qui porte ses fruits l’année suivante, consacrant un tiers de son temps à la visite des tranchées  , suscitant l’admiration des « poilus » pour son courage (il se couvre la tête d’un simple chapeau). Le 8 mars 1918 , il présente ainsi son programme de gouvernement   à la tribune alors qu’il veut faire voter les crédits de guerre :

« Vous voulez la paix ? Moi aussi. Il serait criminel d’avoir une autre pensée. Mais ce n’est pas en bêlant la paix qu’on fait taire le militarisme prussien.
Ma politique étrangère et ma politique intérieure, c’est tout un. Politique intérieure ? Je fais la guerre. Politique étrangère ? Je fais la guerre. Je fais toujours la guerre. »

Il ajoute alors : « Celui qui peut moralement tenir le plus longtemps est le vainqueur. »  Churchill a ainsi dit de lui : « Dans la mesure où un simple mortel peut incarner un grand pays, Georges Clemenceau a été la France »

Recette

Cassate

Pour 6 à 8 personnes: 1 litre de lait – 300g de sucre en poudre – 1 gousse de vanille – 8 jaunes d’oeufs – 2 verres à liqueur de rhum – 250g de fruits confits.

– Faites bouillir dans une casserole, le lait avec la gousse de vanille fendue. Puis ôtez la gousse de vanille.

– Cassez les oeufs et mettez les jaunes dans une terrine, battez les blancs avec le sucre et versez dessus, peu à peu, le lait bouillant sans cesser de battre.

– Versez le mélange dans une casserole, remettez à feu doux et tournez à la cuillère de bois jusqu’à ce que le mélange épaississe.

Lorsque la crème nappe la cuillère, retirez du feu et laissez refroidir.

– Pendant ce temps, couper les fruits confits en très petits dés, mettez-les dans un bol et arrosez de rhum.

– Lorsque la crème est refroidie, ajoutez les fruits confits. Remuez le tout.

– Versez le mélange dans une sorbetière et laissez glacer pendant 2h1/2.

– Lorsque la glace est prise remplissez un moule en métal à hauts bords et placez au réfrigérateur.

– Au moment de servir, démoulez  sur un plat.

La  famille Briau sans Romuald attendait dans une salle d’interrogation au deuxième étage du commissariat.

Marie avait été dépêchée pour leur tenir compagnie et tout en parlementant elle devait poser quelques questions sur leur vie journalière aux Sables d’Olonne.

– Vos enfants sont en vacances de Pâques ? dit-elle.

– Oui, ils étaient venus pour décompresser avant les examens.

– Ils passent leurs bacs ?

– En principe oui, mais cela me semble bien compromis pour Romuald.

– Ca va s’arranger, il faut faire confiance au commissaire.

– Vous croyez que Romuald a fait toutes ces choses ?

– Je ne sais pas.