11 novembre 2018

Histoire

Le protestantisme fut introduit à Saint-Gilles aux alentour de 1560 par Philippe Véron. Ce prédicant, disciple de Calvin, officiait sous le nom étrange de « Ramasseur battit des champs ». Ses premiers convertis furent les mariniers. Les Huguenots bénéficièrent ensuite rapidement de hautes protections dans la région, celle de Julien Maucler, seigneur du Ligneron et des Montausier de la Cour Saint-Gilles. La réforme était du reste communément appelée « la religion des seigneurs » à Saint-Gilles. La saint Barthélémy chassa le pasteur Genet, moyennant quoi le curé fut contraint de quitter la ville sous les pressions seigneuriales. L’Edit de Nantes (1598) apporta le calme dans le port.

11 novembre 1630

Journée des dupesLa reine-mère Marie de Médicis et le cardinal Richelieu se querellent sur la question de l’Espagne et la politique des Habsbourg. Favorable à la paix, la reine décide de révoquer son chef du Conseil, partisan d’une guerre contre Philippe IV d’Espagne. Mais le roi Louis XIII choisit de garder Richelieu au sein de son gouvernement et écarte sa très influente mère du pouvoir. Trahie alors qu’elle espérait l’emporter aux yeux de son fils, Marie de Médicis part pour le château de Compiègne.

 

11 novembre 1417

L’église n’a plus qu’un pape, Martin V, élu par le concile de Constance et qui remplace les trois qui régnaient concurremment. C’est la fin du schisme.

11 novembre 1729

A Paris, la naissance de Bougainville. Grand navigateur et premier français à faire le tour du monde (1766-1769) sur la boudeuse. Comte d’Empire.

 

Fête à souhaiter :Martin – Armistice 1918

Martin, officier romain de la garde impériale d’Amiens, rencontre un jour d’hiver particulièrement rude un pauvre fort mal vêtu. N’ayant rien à lui donner, il coupe de son épée sa cape militaire. La nuit, le Christ lui apparaît vêtu de la moitié du manteau et « Martin » le soldat romain se fait baptisé. Fondateur de nombreux monastères dont Ligugé et Marmoutier, évêque de Tours, en 371, il fut l’artisan de l’Apostolat rural.

Martin

Martin est né en Pannonie, l’actuelle Hongrie, sur les frontières de l’empire romain où son père était en garnison.
A 15 ans, il devient soldat car la loi romaine obligeait les fils de soldats à s’enrôler dans l’armée.

Eté de la Saint-Martin.

Si l’hiver va droit son chemin, vous l’aurez à la Saint-Martin.

Si l’autan souffle pour la Saint-Martin, l’hiver ne sera pas coquin.

Si la Saint-Martin, les oies vont sur la place, à Noël elles marcheront sur la face.

La Saint-Martin, boit le bon vin et laisse l’eau pour le moulin.

Le bienheureux Saint-Martin écorne bœufs et rompt moulin.

A la Saint-Martin, fait tâter le vin. Notre Dame après pour boire il est prêt.

      La signature de l’armistice, dans un wagon à Rethondes, par le maréchal Foch (debout à droite) et les

      plénipotentiaires allemands. (Crédits photo : Crédit ©Rue des Archives/Tal

Armistice 1918

Signature de l’Armistice à Rethondes qui mit fin à un conflit de plus de quatre années auquel la Vendée fournit parmi les meilleurs soldats. Emile Gaborit écrivit au sujet de la Première Guerre Mondiale : « Chefs français et généraux allemands appelèrent les soldats bretons et vendéens : les meilleurs soldats de la France ».

11 novembre 1920

Le corps d’un soldat français mort pendant la première guerre mondiale est déposé dans une chapelle ardente au premier étage de l’Arc de Triomphe à Paris. En hommage à tous les « poilus » tombés pour la France, il sera plus tard inhumé sous la voûte de l’Arc. Le corps du soldat inconnu a été choisi par un jeune soldat de la garde d’honneur, Auguste Thien, parmi 8 cercueils de combattants non-identifiés.

 Ce dimanche 11 novembre 2018,

72 chefs d’Etat internationaux, dont Emmanuel Macron,  Donald Trum, Vladimir Poutine et Angela Merkel, commémorent le centenaire de l’armistice sous l’arc de Triomphe pendant que dans tout l’Hexagone, de nombreux hommages aux « poilus » morts pour la France auront lieu auprès des quelques 30 000 monuments aux morts édifiés dans les villes et villages français. A 11 heures précises le 11 novembre 2018, des cloches commémoratives sonneront dans chaque village de France.

Recette

Echine de porc aux reinettes

Pour 6 personnes : 1 échine de 1,2kg – 1,5kg de pommes reinettes – 30g de beurre – 2 gousses d’ail – 1 cuill à soupe de moutarde – Thym, Laurier, sel et poivre.

Epluchez les gousses d’ail, divisez et piquez-en l’échine en divers endroits. Salez et poivrez la viande, enduisez-la légèrement d’huile, émiettez dessus un peu de thym et de laurier, et barbouillez-la d’un peu de moutarde forte.

Placer le rôti dans un grand plat allant au four, versez un bon verre d’eau dans le fond du plat, et mettez à cuire au four très moyen pendant 2 heures.

30 minutes avant la fin de la cuisson de la viande, épluchez les pommes, coupez les en quatre, débarrassez-les du cœur et des pépins, et détaillez chaque quartier en lamelles de moyenne épaisseur.

Faites fondre le beurre sur feu vif, dans une grande poêle, et mettez-y les lamelles de pommes à revenir. Remuez de temps en temps à la cuillère de bois, et ôtez le récipient du feu quand les fruits sont dorés à point.

Détaillez l’échine en morceaux et entourez-la avec les fruits, et laissez la cuisson de la viande aller à son terme.

Servez directement dans le plat de cuisson.

Le commissaire se leva et précéda Romain et tous ses visiteurs jusqu’au parking.

– Mon père est en mission ? demanda Romain.

– Oui  mais il ne va pas tarder. Si tu veux, tu peux l’attendre à la carrée.

– D’accord  mais avant, il faut que je récupère

mon sac de sport qui est dans la voiture de Romuald.

– Tu en auras pour longtemps ?

– Non, la voiture est sur le parking. Avec Julien, ce matin nous l’avons récupéré au chantier de l’autoroute.

Le commissaire suivit Romain vers les voitures en stationnement. A la hauteur d’une « Saxo » noire immatriculée 35, Julien débloqua magnétiquement les portes.

– Je prends mon sac, dit Romain. Il est dans le coffre.

Il ouvrit le haillon arrière et attrapa un des sacs qui encombraient le coffre. Au moment où il allait le refermer, le commissaire fut attiré par un objet d’une couleur qui lui était familière.

– Je peux, demanda le commissaire en retenant le haillon.

Il approcha la tête plus en avant dans le coffre puis, sans rien toucher à l’intérieur, il demanda.

– Qu’est ce que c’est ?

Julien qui était resté en retrait s’avança.

– On dirait une chaussure.

– Julien, demande à Monsieur Briau et à sa mère de venir ici.

– Qu’est ce qui se passe ? demanda la mère des enfants qui était arrivée la première.

– Est-ce à vous ? dit le commissaire en montrant du doigt la chaussure coincée au fond du coffre.

-Je ne pense pas. Je n’ai jamais eu de paire de chaussure de couleur …

– Cassis, compléta Roger Enjulmeau.

– Si vous le dites.

Le commissaire prit un air sérieux et solennellement, distinctement,  annonça.

– Je vais être obligé de garder la voiture de Romuald pour expertise.

– Comment cela, dit la mère affolée. Alain, dit quelque chose.

– J’ai dans mon bureau

sa pendante.

– Oh ! Mon dieu, cria la jeune femme en se jetant dans les bras de son mari. Ce n’est pas possible.

– Je vous assure que cette chaussure appartenait à ma nièce.

– Comment as t-elle pu se retrouver dans le coffre de la voiture de Romuald.

– Il y a inévitablement une raison et nous allons  la rechercher. Nous allons retourner au commissariat pour élucider se mystère.