13 octobre 2018

Nous sommes le vendredi 13 octobre 1307.

 Ce matin, dès l’aube, toutes les polices et les gens d’armes de France et de Navarre, ont investi près de trois mille demeures sur l’ensemble du territoire, pour en arrêter tous les occupants. En Vendée à La Boissière des Landes. En fin de journée, l’opération est terminée et il est encore impossible de connaître le nombre exact de ces arrestations. Elles continueront plus tard, dans toute l’Europe, jusqu’à la fin de l’année.

Jaloux de leur puissance et de leur richesse, inquiet de leur pouvoir auprès du pape, ou bien mal informé par une campagne délétère, le roi de France, Philippe IV Le Bel, fait arrêter tous les Templiers du royaume, pour apostasie et mauvaises mœurs.

Le 13 octobre devait être pour Fatima la journée décisive. C’est pour ce jour, en effet, que la céleste Dame avait promis : 1° de dire qui elle était et ce qu’elle voulait; 2° de faire un miracle pour que tout le monde croie à ses apparitions. Ces prédictions étaient maintenant connues dans tout le pays. Et tous, croyants ou ricaneurs, se félicitaient de cette galante et audacieuse prédiction, qui promettait un grand miracle pour un jour, une heure et un lieu déterminés d’avance. C’était un moyen facile et efficace de vérifier la réalité de ces apparitions de Fatima. Aussi, le Portugal tout entier attendait-il, avec une compréhensible curiosité, cette épreuve concluante du 13 octobre

Fête à souhaiter : Géraud

Fondateur au IX° siècle d’un monastère à Aurillac où il vécut dans une austérité particulièrement rigoureuse.

Pour la saint Géraud, les châtaignes font le chaud.

Histoire

Nicolas Moquet, curé de Langon, dont nous racontions le supplice au 5 septembre, fut remplacé à sa cure par Christophe Moquet son cousin.

« Le 13° jour d’octobre, dudit an 1568 ledit Dubreuil, seigneur de Léolière, fit prendre par deux soldats inconnus ledit Christophe Moquet, curé dudit Langon qui paya pour sa rançon cent huit livres tournois. Et lequel Dubreuil, par le conseil de Guillaume Gobin, sieur de la Foy, fit faire audit Moquet prestation de foi à la religion prétendue réformée et résigner sa cure à un Baconnais, frère de mère audit Dubreuil. Et  vendit ledit Moquet audit Gobin deux boisselées de terre de la cure, et renonça à la pauvreté et ordre de prêtrise et se départit des confréries et chapellenies ou stipendies que le feu M. Jean Bouhier avoit fondé et dont il étoit le stipendiaire : et considéra leurs biens comme domaine lays. Par après, ledit Moquet se maria avec une femme qui avoit encore son mari vivant. »

  Recette

 Poivrons à l’Athénienne

 Pour 4 personnes : 5 poivrons – 250g de petits oignons – 1 verre de vin blanc sec – 4 tomates –  1 citron – 1 cuill de concentré de tomates – 1 verre d’huile d’olive – 4 gousses d’ail – Thym – Laurier – Sel et poivre.

Fendez les poivrons en deux, dans le sens de la longueur, débarrassez-les de leurs pépins, puis détaillez en lanières.

Plongez les tomates quelques instant dans l’eau bouillante, mondez-les, et concassez-les grossièrement.

Epluchez les petits oignons. Epluchez les gousses d’ail et pilez-les.

Dans une cocotte faites chauffer l’huile à feu moyen et mettez à revenir doucement les poivrons pendant quelques minutes en remuant de temps en temps à la cuiller de bois.

Ajouter la purée de tomates fraîches, la cuillerée de concentré de tomates, les petits oignons, l’ail pilé. Aromatisez d’un peu de thym et de laurier, salez et poivrez. Mouillez avec le vin blanc et le jus de citron.

Laissez cuire doucement cette préparation à découvert pendant 20 mn, en remuant de temps en temps.

Après cuisson, versez le continu de la cocotte dans un plat creux, laisser refroidir, puis mettez les poivrons dans la partie basse du réfrigérateur. Servez frais

– Tu m’as gardé le cigarillo ?

– Non patron, j’ai pris la pastille. Et j’ai bien fait. L’odeur nauséabonde de la décomposition du corps était insupportable.

– Petite nature, on dirait que tu n’es  pas habitué.

– Je vous assure que cela ne sentait pas bon. En plus,  un petit vent rabattait l’odeur sur nous.

– Pourquoi t’as-t-on fait venir ?

– Une fois le couvercle dégagé, le substitut me demanda si c’était bien la personne qui avait eu l’accident le premier janvier.

– Tu n’as pas du reconnaître grand chose ?

– Si. Son costume. C’était un complet trois pièces en prince-de-galles foncé. L’homme était évidemment ratatiné, mais ce qui m’a surpris, c’est que son costume était tendu.

– Comment cela tendu ?

– Comme s’il était sur un cintre.

– Et alors ?

– D’abord, le substitut demanda au père du  conducteur s’il pouvait donner une preuve autre que les papiers et photos qui ne servaient à rien, pour l’identification.

– Et ?

– Il demanda de retourner le corps.

– De le mettre sur le ventre ?

– Oui.

– Comment ils  s’y sont pris ?

– Le concierge, disons l’employé territorial revissa le couvercle et avec le même gendarme, ils retournèrent le tout délicatement. Ensuite, à genoux, le concierge dévissa    les vis et ils soulevèrent le cercueil.

– Après ?

– Après ? Le père demanda à le déshabiller.

– Non !

– Si. Le substitut demanda au médecin légiste d’officier. Avec un scalpel, il découpa le veston du mort de haut en bas sur la couture du milieu. Il rabattit les pans et entreprit de faire la même chose avec  le gilet.