Arrivèrent dans l’ordre les avocats, les notaires de l’île accompagnés de leurs épouses ou de leurs petites amies.

Le maire de Sao-tomé arriva seul et fut placé à côté de madame et Monsieur Mkosi, qu’il connaissait. Des commerçants en vue avaient été aussi invités.

Bérényce et Jacques Basseau, ambassadeur du Gabon et de Sao-Tomé et Principe arrivèrent, salués par Joao, Éric et Jacquy. Une placière les conduisit à leur table à côté de celle qu’occuperait Éric et Jacquy.

Un fond de musique diffusait une compilation de Léve Léve, à l’esprit de la rumba congolaise et du semba angolais, des traces de makossa camerounais, une couleur cap-verdienne… La combinaison surprend.

A   vingt heures trente, le rideau se leva lentement sur l’hymne national dûment revisité. Seules quelques notes rappelaient la composition de Manuel dos Santos Barreto de Sousa e Almeida.

L’assistance applaudit le décor de la scène, puis comme prévu descendant de la partie supérieure de la cage de scène, les stores vénitiens. Aussitôt descendus un jeu de lumière éclaira le plateau.

Le premier numéro commença par l’illustration de la scène de James Bond « Dr No » On devinait le décor diffusé par vidéo, d’une forêt de bambous et sortant des flots sur la musique de John Barry, une sculpturale jeune femme, nue.