Éric bloqué descendit de sa Toyota et à pied il se dirigea vers l’accident. Il y retrouva le commandant qui dépitée cherchait autour de l’ambulance.

• Qu’est ce qui s’est passé ?
• D’après le chauffeur, Inalya était au plus mal et il avait accéléré sa course, Mais quand il a percuté une voiture qui venait en sens inverse, Inalya en a profité pour s’éclipser.
• Elle n’était pas si mal en point que cela. La voiture qui a été percutée, c’est une coïncidence ?
• Oui, je le pense. Mais Inalya s’est bien foutue de nous. Je pense quand même qu’elle avait prévu de s’évader, mais à l’hôpital.
• Elle est habillée comment ?
• On lui a trouvé un Jean.
• Maintenant il faut vite la retrouver.
• J’alerte les collègues.

La villa d’Éric, n’étant qu’à deux kilomètres, il pensait qu’elle pourrait y aller pour se venger. Ce n’était qu’à vingt minutes à pied ou trois minutes si elle trouvait une voiture pour l’emmener.

Il reprit sa voiture et prit les rues adjacentes pour contourner l’accident et avec une certaine précipitation, il arriva chez lui.

Comme à son habitude, il alla à la margelle en pierre, ouvrit le moniteur et ne constata pas d’intrusion.

En un éclair, il pensa à Jacquy. Et si elle était partie vers le sud. Il démarra sur les chapeaux de roues et appela tout en conduisant le portable de son amoureuse.

Il était sur la messagerie. Il raccrocha et poursuivit sa route tant bien que mal, la circulation était devenue dense.