7 janvier 2021

Dès qu’il eut franchi la double porte vitrée du hall, Géraldyne vint à sa rencontre et l’entraîna dans son bureau.

• Que se passe t-il ? devinant la situation.

Raoul continuait son ascension au seing de l’entreprise. Jean-Bernard ne l’avait plus rencontré depuis samedi, malgré qu’il lui a fait passer un message demandant de l’appeler au bureau avant dix-sept heures trente. Il n’avait pas juger de le faire et il continuait à s’approprier le bureau de Jean-Bernard, à fouiller dans tous les dossiers, rangeait ce qu’il pensait nécessaire à sa nouvelle fonction.

Jean-Bernard s’enquérait.

• Qu’as t-il vu comme personnel depuis ce matin ?
• Seulement Gyldas, répondit Géraldyne.
• Et vous que vous a t-il dit ?
• Rien, qu’il me ferait signe s’il avait besoin de moi.

La porte du bureau de Justyne était entrouverte et il                 l’entendait pleurer toutes les larmes de son corps.

• Il m’a renvoyée, dit-elle les yeux dégoulinant de Rimmel. Il l’a dit que j’aurais ma lettre de licenciement demain. Qu’est ce que j’ai fait de mal ?
• Absolument rien. Avez-vous pu joindre Raoul sur son portable depuis hier ?
• Il l’a coupé.
• Merci Justyne, ne vous en faites pas tout va rentrer dans l’ordre. Je ne vois pas Phyloména. Elle est malade ?
• Non, elle a eu une altercation avec Raoul. Elle a préféré partir, plutôt que de lui voler dans les plumes. Vous savez elle le fera un jour si cela continu comme ça.
• Géraldyne demandez à Gyldas de descendre dans le bureau de Justyne. Réunissez dès maintenant le

• personnel à la cantine et vous attendez que je vous fasse signe. Je vais dans mon bureau.
• Bien Monsieur.Jean-Bernard entra dans son bureau exaspéré. Raoul était assis dans son fauteuil et dès qu’il le vit, surpris, il reposa maladroitement le combiné sur son support et bafouilla.
  • Vous êtes sorti de l’hôpital, vous auriez pu me prévenir.
  • Je t’ai demandé de m’appeler hier, mais tu n’as pas jugé le faire.
  • Je n’avais pas le temps.
  • Maintenant que tu es là et que tu as le temps, tu vas m’écouter. Je ne sais pas si tu t’en rends compte, tu es pour quelque chose dans mon état de santé et je n’ai pas l’intention d’y laisser ma peau pour un connard de ton espèce. J’espère qu’un jour tu m’expliqueras ton comportement. Maintenant tu as fini de jouer.