11 décembre 2020

11 décembre 1946

 

 L’ ONU  crée le Fonds des Nations Unies    pour l’enfance, appelée « UNICEF  « . Son premier rôle consiste à secourir les enfants    du monde, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale

La Journée internationale de la montagne

 

est une occasion de sensibiliser l’opinion publique à l’importance des montagnes pour la vie sur terre, de mettre en lumière les opportunités et les contraintes de leur mise en valeur durable et de créer des partenariats qui apporteront des changements positifs aux montagnes et aux hauts plateaux du globe.

Joignant le geste à la parole, elle se dégagea, se leva, plongea, une rafale de mitraillette arrosait sans discontinuer tout ce qui bougeait. Le tir d’un membre du commando intégriste avait terminé sa course à quelques centimètres d’Elayna. En contre bas ce fut un massacre odieux. On distinguait nettement plusieurs corps étendus. De vrais policiers, peut être trois, figuraient parmi les

  • C’est affreux et on ne peut rien faire, dit Elayna qui l’avait sûrement échappée.

Les corps tombaient comme des mouches. Manquant de munitions, assoiffés de sang, les intégristes se réclamant de l’organisation islamique La Jamaa Islamiya, s’acharnaient sur les touristes au sol. Munis de poignards, ils blessaient et mutilaient à mort les corps.

C’était délirant, fou. La tuerie dura quarante cinq minutes.

  • On dirait que les secours arrivent, dit une femme, ce n’est pas trop tôt.
  • On ne bouge pas, dit son mari.
  • Tous ces pauvres gens, implora Elayna. Tu as vu de quelles nationalités ils sont.
  • J’ai vu beaucoup de suisses et des japonais quand nous sommes arrivés.

A une centaine de mètres, c’était la débandade. Le commando voulait en faite, prendre des touristes en otage pour exiger la libération de leur chef Omar Abdel Rahman, emprisonné aux Etats-Unis.

  • Ils viennent sur nous, cria Elayna.
  • Le chemin est trop étroit, les policiers ne vont pas leur faire de cadeaux.

Ils en tuèrent cinq qui cherchaient à s’enfuir avec un petit autocar qu’ils avaient volé le matin même.

Il ne se passa plus rien dans les minutes qui suivirent. Le calme était revenu. Plus un coup de feu.

Elayna s’était levé la première, suivi de ses compagnons d’infortune. Ils avaient échappé à l’attentat le plus meurtrier que connu l’Egypte depuis 1992.

Le gouvernement Français demanda que ses ressortissants regagnent la métropole au plus vite. De retour au Caire ils descendirent à L’hôtel Mena House

                                   

Oberoi pour la nuit. Leur chambre donnait sur les pyramides.

Yona, la chatte, sauta sur le ventre d’Elayna qui sursauta.

  • Tu m’as réveillée, dit-elle d’une voix pleine de reproche.

Elle la prit délicatement par les pattes de devant et la blottit contre elle. Yona ronronnait. Elayna s’endormit telle qu’elle.