11 novembre 2020

      La signature de l’armistice, dans un wagon à Rethondes, par le maréchal Foch (debout à droite) et les

      plénipotentiaires allemands. (Crédits photo : Crédit ©Rue des Archives/Tal

Armistice 1918

Signature de l’Armistice à Rethondes qui mit fin à un conflit de plus de quatre années auquel la Vendée fournit parmi les meilleurs soldats. Emile Gaborit écrivit au sujet de la Première Guerre Mondiale : « Chefs français et généraux allemands appelèrent les soldats bretons et vendéens : les meilleurs soldats de la France ».

Le corps d’un soldat français mort pendant la première guerre mondiale est déposé dans une chapelle ardente au premier étage de l’Arc de Triomphe à Paris. En hommage à tous les « poilus » tombés pour la France, il sera plus tard inhumé sous la voûte de l’Arc. Le corps du soldat inconnu a été choisi par un jeune soldat de la garde d’honneur, Auguste Thien, parmi 8 cercueils de combattants non-identifiés.

Jean-Bernard n’arrivait pas à comprendre.

Il se souvenait de ce samedi, quand Raoul avait sonné à treize heures tapantes à son appartement. Il avait mis un costume foncé avec une cravate plus phosphorescente qu’un ver luisant. Jean-Bernard lui expliqua ce qu’il attendait de lui pour un salaire mensuel de sept cent francs par mois. Il occupa le poste de chauffeur à plein temps jusqu’à la fin de l’année. Dès le début de l’année 1969, Jean-Bernard lui demanda de surveiller discrètement,  les allés et venues du personnel et plus particulièrement deux salariés livreurs du matériel et des marchandises aux chantiers. C’était la personne responsable des achats qui s’inquiétait de commande répétée de carrelage et malgré en avoir parlé au chef de chantier, elle n’avait pas eu de réponse concrète qui l’aurait rassurer.  Jean-Bernard voulait en avoir le coeur net.

Trois semaines plus tard, Raoul avait demandé à Jean-Bernard de le rejoindre à midi dans  un bistrot de

           

la porte Champerret. Mine de rien, ils pénétrèrent dans le café brasserie et demandèrent à déjeuner. Ils firent les étonnés en voyant attablé le responsable des chantiers et un des deux chauffeurs que Jean-Bernard suspectait alors que Raoul soupçonnait fortement le chef de chantier de revendre le carrelage et sûrement d’autres matériaux.

Devant les deux manutentionnaires le responsable des chantiers surpris bredouilla.

  • Patron, dit –il en virant à la côte du Rhône.
  • Bonjour Messieurs, dit José le chauffeur.
  • Cela ne vous dérange pas que nous partagions votre table ?
  • Non pourquoi ?
  • Je ne voudrais pas troubler votre heure de repas.
  • Nous avons presque terminé, dit José. Justement j’allais partir si je veux livrer à l’heure les copains.