12 novembre 2020

. Le 8 mars 1918  , il présente ainsi son  programme de gouvernement  à la tribune alors qu’il veut faire voter les crédits de guerre :

« Vous voulez la paix ? Moi aussi. Il serait criminel d’avoir une autre pensée. Mais ce n’est pas en bêlant la paix qu’on fait taire le militarisme prussien.
Ma politique étrangère et ma politique intérieure, c’est tout un. Politique intérieure ? Je fais la guerre. Politique étrangère ? Je fais la guerre. Je fais toujours la guerre. »

Il ajoute alors : « Celui qui peut moralement tenir le plus longtemps est le vainqueur. » Churchill  a ainsi dit de lui : « Dans la mesure où un simple mortel peut incarner un grand pays, Georges Clemenceau a été la France »

Il allait sortir du bar, q’un homme en tenue de plâtrier entra en trombe sans prêter attention au chauffeur qui réglait au comptoir son repas. Il se dirigea directement vers la table qu’occupait le chef de chantier sans se soucier de Jean-Bernard et Raoul.

Il réclama sans vergogne.

  • Robert, il me manque du carrelage. Il faudrait rapidement me livrer une palette de tomette en 15×15 pour demain au même endroit.

Robert Dupin aurait aimé passer sous la table.

  • Je suis désolé, dit-il nous n’en avons plus en stock et nous ne faisons plus cet article. C’était un lot exceptionnel pour la ville de Paris.

    

  • Comment je vais terminer le carrelage du salon de ma maison de campagne, se lamentait le castor.
  • Je n’y peux rien, s’excusa Robert qui regardait le plafond comme s‘il pouvait lui venir en aide.

Jean-Bernard attendait que le client de Robert parte, puis d’une voix sans animosité, il s’informa.

  • Je ne connais pas cet ouvrier. Il ne fait pas parti de notre personnel, n’est ce pas Robert ?
  • Oui Monsieur.
  • Est-ce que José est votre complice ?
  • Complice de quoi ?
  • Ne faites pas l’idiot, vous savez de quoi je veux parler. Alors José ?
  • Non Monsieur.
  • Bien dès votre repas terminé, retournez à l’entrepôt. Etablissez une liste exhaustive de tout ce que vous avez dérobé et attendez que je vous convoque en fin de journée. Venez Raoul, nous n’avons plus rien à faire ici.