2 juin 2020

• Au deuxième sous-sol, à la cafétéria. Nous y serons tranquilles pour parler.
• Très bien, à demain, remercia Jean-Bernard.

Le téléphone de voiture, sonna. Il décrocha, écouta les messages enregistrés pendant son absence. Il appela son bureau. Géraldyne décrocha et Jean-Bernard lui demanda les communications du début de la matinée.

• Rien d ‘important, informa-t-elle.
• Je ne reviens pas au bureau. Je ne serais pas là avant seize heures.
• Monsieur, s’inquiéta Géraldyne, vous avez à quinze heures la réunion mensuelle avec votre staff.
• Prévenez-les que je serais en retard. Qu’ils commencent sans moi. Qu’ Henry commente les résultats commerciaux du mois dernier.

Il n’avait pas le cœur à travailler.

• Bien Monsieur. Désirez-vous autre chose ?
• Merci Géraldyne, à cet après midi.

Il raccrocha, sorti de sa poche son portable qu’il avait déconnecté et interrogea sa messagerie. Un seul message, celui d’Elayna sa compagne. Il appuya sur la touche « mem » et obtint immédiatement la communication.

• Elayna, j’écoute.
• C’est moi, chérie. Qu’y a t-il ?
• Je voulais savoir si tu venais déjeuner ce midi avec moi. Nous devons mettre au point les derniers détails pour la réception de mon anniversaire.
• Pas de problème, cela me changera les idées.
• Tu as des ennuis ? S’inquiéta Elayna.
• Non, j’ai eu une matinée très éprouvante. Je te prends

     devant  ton magasin  de prêt-à-porter dans une demi-

heure. Tu pourras

te faire remplacer pour le début de l’après-midi ?

• Oui, Adelyne sera là. On dirait que tu as quelques choses derrière la tête.
• Qui sait !
• A viens vite mon chéri, je t’aime.
• Mois aussi.