1 juin 2020

 1 juin 1968

 Le long Week-end de la Pentecôte, la possibilité de rôtir sur les plages normandes rassure tout à fait les Parisiens. Ils fuient alors que l’opposition et la majorité se préparent aux élections prochaines. Des négociations reprennent sur le front du travail et l’UNEF organise une manifestation calme, de la gare Montparnasse à celle d’Austerlitz.

Quelques étudiants discutent avec les ouvriers aux portes de Renault, chez Citroën.

1 juin 2020

Week-end de la Pentecôte, La Covid 19 fait que nous sommes à la veille de l’ouverture dans les zones vertes de l’ensemble des plages, bars et restaurants sous des conditions   barrières définies par le gouvernement.

Sur ce, il dit.

  • Au revoir Madame.

Il sortit du bâtiment, s’arrêta un instant pour respirer un bon coup. Bien qu’il fasse chaud et que le début de l’été était officiellement que la semaine prochaine, le peu d’air ambiant, le revivifia. Il regagna son véhicule, et au moment où il actionnait la clé magnétique de l’ouverture des portes, Maître Christyne Jacque, le croisa.

  • Maître !

Surprise, l’avocate stoppa et se retourna.

  • Maître, vous vous souvenez de moi, Jean-Bernard Géraud. Vous m’aviez brillamment défendu en novembre 1992, il y a six ans à Paris.
  • Oui, dit-elle, aimablement. Je me souviens. Comment allez-vous ?
  • Bien merci. Mais cela pourrait aller mieux. Je viens d’être convoqué par le nouveau juge de l’application

             

  • des peines, et elle me cherche des poux dans la tête.

Ah bon ! Dit-elle surprise. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, il vous reste

Elle réfléchit et poursuivit.

  • Il vous reste cinq mois de mise à l’épreuve. Que ce passe t-il ?
  • Est-ce que je pourrais vous en parler ?

Elle regarda sa montre et visiblement embarrassée, suggéra.

  • Venez me rejoindre demain à onze heures trente, au Palais.
  • Certainement, à quel endroit ?

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