4 mai 2020

Histoire

Le retour de Napoléon 1er de son exil, relança l’insurrection en Vendée.

Comme durant la Révolution, les Anglais vinrent débarquer des armes et des munitions pour les Vendéens.

Louis de La Rochejacquelein et Canuel occupaient Croix-de-Vie avec quelques centaines d’hommes. Ils reçurent une livraison le 2 juin. Une troupe bonapartiste, commandée par le général Gosbon, leur tire dessus des dunes de Saint-Gilles. Le combat se prolongea jusqu’à la nuit et reprit avec le jour. Un paysan remarqua Grosbon qui, du clocher de Saint-Gilles, examinait la côte apparaissant de temps à autre à une lucarne. Il ajusta l’ouverture et tua le général d’une balle en plein front.

(Charles Mullié, (Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850) et Wikipédia mentionnent qu\’il est mort le 7 juin, à Nantes, Six donne la même date, mais aux Sables d\’Olonne. Tulard, dans le Dictionnaire Napoléon, donne le 3 juin comme date de sa mort ! Martinien donne le 7, sans lieu.)

suite

. Il choisit un pantalon et un blouson à capuche et un bonnet dit de marin. Puis il alla s’approvisionner de tee-shirts, de sweats et d’un pull genre camionneur. Il acheta une parka, deux pantalons en velours marron côtelé, trois paires de chaussettes de laine et une paire de boots fourrés. Il faisait déjà froid en cette saison et en prison.. Avant de sortir du magasin il s’offrit un rasoir électrique. Ses emplettes terminées, il regagna sa chambre et téléphona à son fils.

  • C’est papa, bonjour Thierry.
  • Bonjour papa, qu’est ce qui t’amène ?
  • Rien, je voulais seulement entendre ta voix et te dire que je suis à Paris.
  • Tu y reste combien jour ?
  • Je ne sais pas. Si tout se passe bien, je repas demain soir, sinon au plus tard vendredi.
  • On pourrait se voir, qu’est-ce que tu en penses ? avait chaleureusement souhaité Thierry.
  • Bien sur.

Jean-Bernard n’eut pas le courage de lui expliquer ce qui lui arrivait. Intérieurement il gardait un espoir de repartir libre de l’audience.

  • Tu me rappelles demain soir avant vingt heures et tu me diras ce que tu comptes faire ?
  • D’accord, tout va bien ?
  • Et Alysson ?
  • Très bien, elle est chez sa mère pour quelques jours ? Si l’on se voit demain mercredi tu la verras.
  • C’est super.

Jean-Bernard était grand-père d’une jolie petite Alysson aujourd’hui âgée de trois ans.

  • Papa ça va ? A ta voix tu sembles inquiet ?
  • Tout va bien mon garçon. Je t’assure à demain. Je t’embrasse.
  • Moi aussi, je t’embrasse.

Après avoir raccroché, il eut soudainement envie de lire son horoscope. Il regarda autour de lui et marmonna u juron. Il n’y avait aucun journal dans la pièce. Jamais de sa vie, il avait eu un tel désir de connaître son avenir. Il ne croyait pas à cette science, si cela en était une, pourtant chaque jour, des hommes et des femmes consultent leur quotidien et lisent ces quelques lignes porteuses d’espoir. Il avait la ferme attention d’acheter un journal et lire ce qui lui était présagé.

X

Xxx

 

Mercredi 23 novembre

 

Jean-Bernard avait demandé à être réveillé à sept heures trente. Il voulait une dernière fois pouvoir agir, choisir, profiter de ce que l’on appelle la liberté, qu’un Président et ses assesseurs pouvaient lui retirer. C’est ce que Jean-Bernard craignait. Les charges contre lui ne lui donnaient qu’une mince chance. Thybault de la Jonquelle avait bien dénoncé par écrit les accusations non fondées envers lui, mais le courrier semblait ne pas être arrivé du greffe du tribunal ou pas encore enregistré et joint au dossier. Si le courrier n’était pas arrivé, bien que Thybault jurait sur son honneur qu’i avait fait le nécessaire. Il n’y avait qu’une solution : au départ de l’étude le courrier avait été subtilisée par la standardiste pour le compte de Vanessa Baudyn. Pourtant il gardait un espoir et comme par superstition il croisa les doigts.

Portraits de femmes

cliquez sur la boutique pour faire votre choix