3 mai 2020

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Mardi 22 novembre

Jean-Bernard avait réservé la veille une chambre à

l’hôtel du Loiret, rue des Mauvais Garçons dans le 4°arrondissement de Paris. Il était à deux pas de l’avenue de Rivoli et à quelques encablures de la rue du Palais. Le matin même, il avait laissé son véhicule au parking souterrain de la gare et avait rejoint Paris par le T.G.V. A la gare il avait pris un taxi et s’était fait conduire directement à l’hôtel. Sa chambre située au premier  étage était sobre, sans plus. Il défit son bagage. Elayna lui avait préparé son linge de rechange, trois costumes et les chemises assorties. Il avait seulement dit qu’il avait un rendez-vous important à Paris avec un client important et que trois lui serait nécessaires. Son procès était fixé le lendemain à quatorze heures et Maître Chrytine Jacque, son avocat, l’avait rassuré, mais, elle avait conclu que les impondérables de la justice pouvaient lui jouer un mauvais tour. Depuis une semaine Jean-Bernard s’était résigné à entendre du président du tribunal le verdict le condamnant à neuf mois de prison ferme. Il avait dans le moindre détail, fait une confession à l’intention de Elayna et lui demandait, n’étant pas digne de sa confiance, de ne pas chercher à le revoir. Il avait demandé à Maître Jacque au cas où la sentence lui serait défavorable  d’aller chercher à son hôtel son attaché case et de le remettre toute affaire cessante à Elayna. Ensuite elle lui ferait parvenir dans les meilleurs délais à la prison qui lui serait assigné, un sac de sport contenant une trousse de toilette et des effets personnels. Il s’était rendu après avoir déjeuné au b.H.V

Bazar de l’Hôtel de Ville, pour acheter ce qu’il jugeait primordial à sa détention. Il commença par le sac de sport, puis il déambula sans conviction parmi le dédale des rayons. Il s’arrêta à celui des survêtements.