4 avril 2020

suite

Deux gendarmes entrèrent. Le capitaine occupa le siège du bureau, alors qu’une femme gendarme resta en faction devant la porte. Jean-Bernard se dit qu’il ne verrait pas Elayna ce soir comme il était prévu et leur dîner en tête à tête était dans le lac. Il allait demander à téléphoner quand le gradé prit la parole.

• Nous avons une date.

Il attendait la suite avec impatience. Rien que d’entendre que le TPC de Paris avait fixé une date pour un nouveau procès, signifiait qu’il allait sortir libre de la gendarmerie. Il se détendit.

• Vous serez convoqué par courrier à l’adresse que vous nous avez indiquée pour comparaître devant la 12°chambre du Tribunal Correctionnel de Paris le 23 novembre 1993.
• Je peux vous poser une question ?
• Oui, si c’est de notre compétence.
• Comment pourrais-je savoir ce qui m’est reproché ?
• Vous n’avez pas une petite idée ?
• Non, absolument pas.

• Le seul moyen, c’est de prendre un avocat qui est le seul habilité à obtenir une copie de votre dossier.
• Bien merci. Et maintenant ?
• Vous pouvez partir.

Il ne se le fit pas dire deux fois.

X

xxx

Sur la route qui le menait à Paris, in ne put s’empêcher de repenser à ce qu’il venait de lui arriver. Il avait été condamné à neuf mois de prison ferme pour abus de confiance. Quel abus de confiance ? Qu’est ce que cela voulait dire ? Il était en association avec Thybault de la Jonquelle et Vanessa Baudyn dans la GCAA  et à parts égales dans le Géro-Finances au Luxembourg. Où était la faille ?