3 janvier 2020

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Chapitre – 11

Mercredi 24 juin.

C’était le dixième jour depuis la première convocation du juge Adelphyne Quia, que Jean-Bernard ne s’était pas levé à six heures.

Elayna toujours endormie près de lui, bougea instinctivement comme si le réveil avait sonné, regarda

l’heure du  cadran lumineux du réveil posé sur la table de nuit, bouscula Jean-Bernard et lui dit à l’oreille.

• Chéri, il est sept heures douze, il faut te lever tu vas être en retard.
• Je sais. Je suis fatigué, j’ai fait des rêves, des cauchemars cette nuit, ça s’embrouille dans ma tête, je ne me sens pas bien.

Il venait de s’exprimer d’une voix inhabituelle qui inquiéta sa compagne. Elle le secoua plus énergiquement et elle se leva.

La chambre  Louis XVI de leurs ébats amoureux, luxueusement meublés, était une collection personnelle,  inestimable, d’Elayna qu’elle avait amassée depuis le début de sa carrière.

Jean-Bernard fit un hochement de la tête et se leva de son lit douillet. Il passa une robe de chambre et se dirigea comme un noctambule vers la cuisine. Elayna s’était empressée de lui préparer un grand bol de chicorée café soluble avec une goutte de lait, le tout tiède. C’était son rituel du matin, il buvait d’un seul trait et passait ensuite dans la salle de bain. Jean-Bernard se rasa. Elayna inquiète depuis qu’elle avait mis le pied hors du lit, guetta l’instant où il passerait sous la douche, pour le rejoindre. Elle enleva sa robe de chambre de soie blanche et la jeta négligemment sur le sol et se glissa sous la douche. Réduisant le jet de la pomme de la douche en pluie fine, elle l’entoura de ses bras et commença à le couvrir de baiser. Elle s’amusa à frotter son torse contre le sien et elle sentit les pointes de ses seins se durcir de plaisir.