7 décembre 2019

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Comme à son habitude, Jean-Bernard, mis le couvert et le déjeuner se passa normalement, abordant évidemment la période de son amnésie. Elles le questionnèrent à tour de rôle, mais il ne se souvenait de rien. Il avait beau pousser sa mémoire au plus loin qu’il le pouvait, c’était le trou noir. Il estimait le commencement de son état depuis le samedi soir pendant son sommeil. Elayna ne c’était aperçu de rien. Il ne se souvenait pas du dimanche matin d’avoir endossé sa tenue de cycliste pour sa randonnée hebdomadaire, ou même d’avoir été chercher le pain.

• Il faudrait interroger les gens du village, voir les gens que j’ai croisés, à ceux à qui j’ai du parler, surtout la boulangère pour savoir comment j’étais à ce moment là. Je ne devais pas être brillant.
• Et tu auras perdu également ton auréole, dit Elayna moqueuse.

Adelyne se leva.

• Je vais ouvrir le magasin, dit-elle. Je prends ton tour.
• J’allais te le demander.
• Tu as des rendez-vous important aujourd’hui ?
• Non, rien de spécial.

Elle s’adressa à Muryelle.

– Ma chérie si tu veux, tu prends ma voiture et tu raccompagnes Adelyne au magasin. Je passerais la récupérer en fin d’après midi, Jean-Bernard me conduira étant donné qu’il a décidé d’aller au bureau.

Muryelle avait aussi son  magasin de prêt-à-porter à ouvrir et il était déjà treize heures quarante cinq. Les deux femmes prirent congé et Muryelle dit à l’attention de Jean-Bernard.

• Prends bien soin de toi. Cela fait exactement une semaine que je te connais, je ne voudrais pas te perdre.

Il porta sa main droite à sa bouche et lui lança un baiser du bout des doigts.