6 décembre 2019

suite

Le médecin fit le geste. Jean-Bernard s’exécuta.

• Fermez-les yeux en gardant les bras allongés.

Il ferma les yeux et ne bougea pas.

• Bien, tout semble en ordre, vous pouvez partir. N’oubliez pas de prendre les rendez-vous pour les examens à passer.

Il avait déjà mis ses chaussures et se dirigeait vers la sortie suivit d’Elayna. Muryelle se fit entreprendre par Fred qui lui laissa son numéro de téléphone.

• Je compte sur vous, Ysidora

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Elayna actionna l’ouverture électrique du portail de la villa. Adelyne les attendait avec le voisin qui tenait son petit chien Frison dans les bras.

• Vous nous avez fait peur dit-il de voir Jean-Bernard en pleine forme.
• Merci, ce n’est plus qu’un mauvais souvenir. Tout va bien maintenant.
• Ne faites pas d’imprudence, la santé c’est précieux et quand la santé va, tout va. N’est ce pas ?
• Tout à fait. On vous laisse, dit Jean-Bernard.

Adelyne monta dans le monospace à coté de Muryelle qui s’était poussée. Jean-Bernard retrouvait sa demeure, son univers qui le mit dans un état d’excitation. Passant dans

            l’allée des tilleuls qui menait au perron, il dit.

• Dès que je serai de retour du bureau, je passerais la tondeuse. La pelouse a poussé pendant mon absence.
• Ce n’est pas prudent d’aller travailler cet après-midi, le médecin t’a conseillé du repos.
• Je me sens en pleine forme. Je ne resterai qu’une heure, par contre dans l’immédiat j’ai une faim de loup. Je n’ai rien ingurgité depuis samedi soir. Tu as des girolles ?
• Oui, en sachet déshydraté, informa Elayna.
• Cela ne fait rien. Une bonne omelette baveuse à la mode de la mère Poulard avec une salade de laitue me fera un grand bien. Vous êtes partantes, dit-il s’adressant aux trois femmes.
• Ok, répondit-elle en chœur.