2 juin 2019

Journée mondiale des parents


C’est l’ONU qui est à l’origine de cette journée mondiale.

Dans sa résolution A/RES/66/292 du 17 septembre 2012, l’assemblée générale a proclamé le 1er juin, Journée mondiale des parents, pour mettre à l’honneur les parents du monde entier.

Un père, une mère, des parents…

La responsabilité première des parents a, de tous temps, été de prendre soin des enfants, les protéger et leur assurer un développement harmonieux.

La famille doit garantir aux enfants un climat de bonheur, d’amour et de compréhension, leur permettre de grandir et les rendre aptes à affronter l’avenir.

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  • Vas y Adelyne, raconte, j’en ai pas le courage, dit Elayna.

Adelyne respira un bon coup et commença à raconter.

  • C’était le week-end du 22 septembre 1956. Quarante deux ans déjà. Nous étions partis à Arcachon invité par Remy un jeune photographe de l’agence et mon petit ami du moment. A la gare nous avons demandé au chauffeur de taxi de nous faire visiter la ville. Nous avons vu la villa où séjourna  Toulouse Lautrec, celle de Gounod, la villa Trocadéro, ancienne demeure des fondateurs de la ville d’Arcachon. Après avoir passé

                        

  • devant la   villa Marguerite, la villa Graigcrostan, la villa Sylvabelle, nous avons passés l’après midi à la plage. Remy avait décidé que nous dînerions à la villa de ses parents. Nous avons fait les courses avant de rejoindre une villa de style baroque, grande, très grande. Remy nous montra les chambres à l’étage. Celle d’Elayna était spacieuse et de couleurs vives. La mienne avec Chrystian était typiquement basque. Nous avons déposés nos bagages sans les défaire et nous sommes redescendus au salon pour prendre un apéritif. Les meubles étaient recouverts de draps. Nous faisions très attention de ne rien bousculer. Rémy, Chrystian et moi  passèrent à la cuisine, nous commencions à avoir très faim. Elayna était remontée dans sa chambre, elle voulait prendre une douche avant de dîner. Une demie heure après j’allais en faire autant quand … J’ai montée les marches deux à deux. Au moment où j’atteignais l’étage des hurlements entrecoupés de cris et de supplications éclatèrent de la chambre d’Elayna. Je me suis précipitée débouchant dans la chambre à demi éclairée par un filet de lumière d’un réverbère municipal projeté de la rue. Elayna était arc-boutée au sol, tenue aux hanches par un individu collé à son dos. Sans se préoccuper de moi, la brute immonde continuait à abuser d’ Elayna. Effrayée, je me suis jetée éperdument les deux pieds en avant sur le monstre qui continuait à s’acharner sur le corps inerte

                       

  • de ta grand-mère, et je l’ai touché au visage avec mes chaussures. Frappé à la tempe, le sang de la brute coulait abondamment et maculait les vêtements d’Elayna retroussés jusqu’à la nuque. L’agresseur poussa un cri énorme, lâcha sa proie, virevolta comme un éclair dans ma direction. Le barbare aveuglé par son sang, la bouche écumant, se rua sur moi. Je lui décochai avec une force insoupçonnée un coup de pied dans les partis. Il se plia en deux et bondit sur moi. Je tombais à la renverse avec le fruste sur moi. Le choc fut brutal. Je me souviens seulement d’avoir planté tous mes ongles sur le visage du forcené manquant d’un cheveu ses yeux.