1 juin 2019

.50

suite

Jean-Bernard suivait avec attention. Il avait bien vu toutes ces ressemblances mais de là à imaginer autre chose.

  • Je suis désolée, dit Elayna. Je suis désolée de vous dire tout cela de go. Tout ce que Muryelle nous a dit sur sa mère, les photos, les dates etc., je suis désolée Muryelle, je suis  ta grand-mère.

Muryelle détourna son regard et fixa le sol. Jean-Bernard n’en croyait pas ses yeux. Adelyne qui connaissait sa fugue en Angleterre,  n’avait jamais imaginé qu’Elayna serait un jour face à son destin. Jamais devant sa fille et plus encore devant sa petite fille.

  • Pardonne moi, pleurait-elle. Pardonne moi pour le mal que j’ai fait à ta mère et à toi. Pardonne moi ma petite fille.

Muryelle décontenancée, immobilisée, plantée comme une  statue au beau milieu du parc  du château de Versailles, se reprit et leva la tête vers Elayna. Elle se leva, la regarda droit dans les yeux, lui fit un sourire qui ne laissa aucun doute sur ses intentions, et les bras ouverts se dirigea vers sa grand-mère. Elles tombèrent dans les bras l’une de l’autre et pleurèrent.

Adelyne se leva s’approcha des deux femmes et dit.

  • Il fallait bien qu’un jour tout rentre dans l’ordre.

Jean-Bernard était figé, amorphe. Il sortit de sa torpeur quand Adelyne demanda.

  • Si tu allais nous faire un bon café !
  • Allez vous asseoir, j’arrive avec le café. Quand je pense que c’est moi qui ai retrouvé sa petite fille.

Les trois femmes avaient pris place au salon dans  les  fauteuils clubs   et ne disaient mots.

De retour avec les cafés  qu’il déposa sur une table basse, Jean-Bernard fixa sa compagne et proposa.

  • Et si tu nous racontais !

7.60€ au lieu de 9.50€

votre agenga 2020

commandez-le sur

jplarochevements@orange.fr