28 novembre 2018
28 novembre 1793
Guerre de Vendée : nomination du général Turreau comme général en chef de l’armée de l’Ouest (8 frimaire an II).
28 novembre 1789
Le docteur Guillotin présente son invention
Le docteur Joseph Guillotin présente aux députés de l’Assemblée Constituante l’ une nouvelle machine servant à exécuter les condamnés à mort. L’engin, mis au point en collaboration avec le chirurgien Antoine Louis, est selon ses inventeurs le moyen « le plus sûr, le plus rapide e le moins barbare. » Il sera d’abord appelé ‘Louison » ou « Louisette » mais très vite les parlementaires et les journalistes lui donneront le nom de « Guillotine « en souvenir du nom de son créateur. Le peuple surnommera la machine: « la veuve ». La première exécution aura lieu le 25 avril 1792, elle s’appliquera à un bandit de grand chemin. La guillotine fonctionnera jusqu’en 1977.
28 novembre 1947
Mort du général Leclerc dans un accident d’avion
Le général Leclerc meurt dans un accident d’avion lors d’une inspection en Algérie. Héros de la résistance il s’était distingué par son action en Tunisie au sein des Forces Françaises Libres, et surtout avait libéré Paris le 25 août 1944. Il sera promu Maréchal de France à titre posthume en 1952.
Fête à, souhaiter : Jacques
Jacques de la Marche, franciscain du XV° siècle, fut un inquisiteur particulièrement rigoureux qui faillit être à son tour condamné pour hérésie parce qu’il estimait que le sang versé par le Christ n’était pas uni à sa divinité. Question absolument fondamentale sur laquelle chaque lecteur de cet Almanach devrait se pencher avec assiduité.
Histoire
Boispréau passa l’armée vendéenne à la fin du mois de novembre 1793. Ce jeune homme de 20 ans n’avait rien trouvé de mieux, pour rallier la Contre-révolution que de s’engager chez les hussards, pour déserter à la première occasion ; qu’il rencontra non loin de Saumur.
La marquise de la Rochejaquelein raconta dans ses mémoires une entrevue avec le jeune officier vendéen, rapportant ses premiers contacts avec les troupes blanches :
« Après le combat, je fis mille questions :
- Quel est votre général en chef ?
- Il n’y en a pas
- Quel est le major général ?
- Il n’y en a pas.
- Combien de régiments ?
- Il n’y en a pas.
- Mais vous avez des colonels ?
- Il n’ya en a pas.
- Qui donne le mot d’ordre ?
- On n’en donne pas.
- Qui fait les patrouilles ?
- On n’en fait pas.
- Qui monte la garde ?
- Quel est l’uniforme ?
- Il n’y en a pas.
- Où sont les ambulances ?
- Il n’y en a pas.
- Où sont les magasins de vivres ?
- Il n’y en a pas.
- Où fait-on la poudre ?
- On n’en fait pas.
- D’où la tire-t-on ?
- On la prend aux Bleus.
- Quelle est la paye ?
- Il n’y en a pas.
- Qui vous fournit les armes ?
- Nous les prenons aux bleus.
J’allais d’étonnement en étonnement et je me disais : il n’y a rien ici de ce qui constitue une armée, mais je ne puis douter que nous venons de bien rosser les Républicains qui l’avaient été hier à Vihier. Toutes ces merveilles me confusaient. Dès le lendemain, nous battîmes à Montreuil, puis à Saumur. A présent je me suis accoutumé à cette façon de faire la guerre ; »Il disait tout cela de la manière la plus comique ; le surlendemain, il fut tué.
Recette
Côtelettes de veau champignons
Pour 4 personnes : 4 côtes de veau – 1 petit pot de crème fraîche – 250g de champignons de Paris – 1 verre de vin blanc sec – ½ verre de calvados – 8 échalotes – Cerfeuil – Sel et poivre.
Salez et poivrez les côtes et mettez-les à cuire et à dorer dans une sauteuse avec 1 belle noix de beurre. Laissez 7 à 8 mn sur chaque face à feu moyen.
Débarrassez les champignons de leur pied terreux, lavez-les, séchez-les et détaillez-les en fines lamelles.
Quand la viande est cuite, réservez les côtes au chaud hors du récipient et jetez les champignons dans la graisse de cuisson. Salez légèrement et laissez blondir quelques minutes. Puis ajoutez lés échalotes finement hachées, remuez la préparation quelques instants, et mouillez avec le vin blanc sec.
Portez à ébullition, incorporez la crème fraîche et aromatisez avec le calvados. Laissez mijotez doucement quelques minutes à découvert, le temps pour la sauce de réduire convenablement.
Dressez les côtes de veau sur un plat de service, nappez-les de la sauce, ciselez sur le tout un petit bouquet de cerfeuil et servez aussitôt.
, il se retrouva dans les ex-bureaux de la direction. Des fenêtres pratiquement toutes brisées il avait une vue imprenable sur la plateforme. Il revint dans les escaliers et leva les yeux. Une trappe, au plafond, d’un mètre carrée qui au temps de la splendeur du combinat devait être fixée par un cadenas. Ne pouvant y accéder sans échelle il trouva un bureau et une chaise. Il grimpa dessus et attrapa le loquet qui dégagea contre toute attente un escalier escamotable qui faillit le désarçonner de son perchoir. Sans perdre un instant il gravit les marches abruptes et se trouva dans une pièce servant d’archives. La pièce était pourvue d’une fenêtre. Il l’ouvrit sans difficulté. Il passa la tête et découvrit une corniche faisant le tour de la salle. Il enjamba l’ouverture et l’abri d’une barre de béton constituant un
garde corps surmonté d’une rambarde.
Il sortit son fusil à lunettes et s’arma de patience.
Commissariat de La Roche sur Yon.
– L’hélicoptère est au dessus de l’ancien trust agricole près de la Mothe-Achard, hurla Bétha dans la carrée.
– Où est Hercule ? demanda le commissaire.
– Il s’apprêtait à se rendre sur les lieux.
– Alors allons-y, ordonna Roger Enjulmeau et s’adressant à Marie.
– Demande au correspondant du Vendée matin de nous rejoindre. Il comprendra.
Depuis que la direction de l’héliport du port Joinville avait donné l’alerte, les hommes du commissaire étaient sur le qui vive. Celui ci admettait que l’hélicoptère et l’alarme donnée par le CHD sur la disparition du roumain avait un lien avec la dépêche remis au journaliste