19 octobre 2018

Sourire

 Pourquoi s’en priver.

Nous sommes le 1er janvier 2002. L’Euro vient d’arriver et le franc est mort.

Et donc tous les francs montent vers le Paradis.

La première qui arrive, c’est la pièce de vingt centimes :

Elle frappe toute timide à la porte de saint Pierre :

–          Bonjour, grand Saint Pierre, je suis la pièce de vingt centimes !

–          Ah dit Saint Pierre en ouvrant les bras, chère pièce de vingt centimes, comme je suis content de vous voir. Entrez donc, vous allez rencontrer le Seigneur, et pendant ce temps, nous allons vous installer dans une belle villa avec vue sur la mer de nuages. Ah quel bonheur de vous recevoir dans ce Paradis.

Juste derrière arrive le billet de 500 francs qui a assisté à la scène précédente. Il se redresse, bombe le torse et se dit :

« Vu ce que l’on a fait à la petite pièce de vingt centimes, je vais avoir une réception triomphale ».

Il s’annonce :

–          Bonjour, je suis le billet de 500 francs !

–          Une minute crie Saint-Pierre ! Vous ne voyez pas que je suis occupé ?

–          Mais le suis le billet de 500 Francs !

–          Je n’ai pas le temps pour le moment, asseyez-vous dans la salle d’attente.

Le billet se rengorge :

–          Enfin vous avez bien reçu la petite pièce de vingt centimes ! Alors que moi je suis le gros billet de 500 francs !

Saint-Pierre se retourne en maugréant.

–    Le gros de billet de 500 francs ! Oui ! Eh bien, dites donc, on ne vous a pas beaucoup vu dans les églises !

Krach d’octobre 1987

Le  Krach d’octobre 1987 s’est déroulé en deux temps : une remontée vive des  taux d’intérêt  à long terme qui culminera le 19 octobre 1987 , jour où l’indice Dow Jones  de la  bourse de Nex York , sous la pression de cette remontée des taux, perdit 22,6 %, la seconde plus importante baisse jamais enregistrée en un jour sur un marché d’ actions , devancée seulement par le  krach de la bourses islandaise de 2008 .

Fête à souhaiter : René

René Goupil fut chargé d’évangéliser les populations indiennes du Canada avec sept autres prêtres. Ils rencontrèrent d’immenses difficultés dont la non moindre était l’incompréhension des populations locales. René échappa à une première embuscade tendue par les Iroquois mais ne parvint pas quelques temps plus tard à détourner un tomahawk qui le tua le 29 septembre 1642, parce qu’il avait baptisé un enfant indien.

Histoire

La révocation de l’Edit de Nantes le 18 octobre 1685, réjouit la hiérarchie ecclésiastique du Bas-Poitou. Les derniers temples protestants furent rasés et les assemblées de la « religion prétendue réformée » interdites. Tout ministre de la religion protestante surpris à contrevenir était exilé sous quinzaine et l’émigration des familles protestantes fut interdite, sous peine de galère pour les hommes, d’emprisonnement pour les femmes et de confiscation des biens. Cette émigration s’organise malgré tout et plusieurs centaines de personnes ont dû quitter le Bas-Poitou à cette époque.

A Lyon, sous la révolution, on obligea les hommes à marcher en sabots : leurs souliers étaient réquisitionnés pour équiper les soldats de la République, qui avaient «  besoin s’une chaussure souple »

 

Recette

Bar au four

Ingrédients (pour 2 personnes) : – 1 bar de ligne de 600 g environ, vidé et écaillé – 3 petites  tomates fermes – 1  oignon  – 1 citron – thym  , laurier, huile d’olive- 1/2 verre de vin blanc sec
Préchauffer le four à 180°C (Th 6).

Huiler un plat à four rectangulaire dont la diagonale correspond à la taille du poisson. Disposer sur cette diagonale la moitié du citron coupé en rondelles, poser le poisson dessus après lui avoir rempli le ventre de thym  et laurier. Répartir le reste des tranches de citron sur le poisson.
De part et d’autre du poisson, mettre l’ oignon en rondelles et les  tomates  coupées en deux, face bombée vers le dessus.
Saler, poivrer et arroser d’un filet d’huile d’olive.

Enfourner pour 10 mn, puis arroser avec le vin blanc et poursuivre la cuisson 10-15 mn.

Ils  furent beaucoup plus emballés par la

Batterie-Fanfare qui   sévissait qu’el place de l’Hôtel de Ville. La formation exécutait dans un ensemble parfait, dans une cadence mesurée, le quadrille des baïonnettes.

Devant la   Colombine  sur le remblai,  des couples s’adonnaient aux rythmes celtes ce qui ne branchait pas plus les jumeaux habitués à plus de techno. Ils décidèrent d’aller voir plus loin. En route vers le « Malibu » une discothèque en vogue à Château d’Olonne. Romuald au volant de sa voiture noire cherchait sur les ondes, une radio diffusant autre chose que du disco. Une annonce sibylline ne laissa aucun doute à son jumeau.

– Il y a une rave-party dans le coin, annonça-t-il. Le message dit qu’il faut se rendre à une heure trente dans la commune Les Clouzeaux.

– On y va ? dit tout excité Thomas son frère.

– On n’a jamais mis les pieds dans une rave. Il y  a toujours des problèmes.

– On peut toujours y jeter  un oeil, si la musique n’est pas au top et si l’ambiance craint, on fichera le camp, rassura Romuald.

– Qu’est ce qu’on fait ? On y va ?

– Ok, mais si c’est grave, je me tire, dit solennellement Romain.

Ils prirent la direction de La Roche sur Yon.

. Le message indiquait qu’il fallait arriver par la D50 mais pour  Romuald, Romain, Thomas et Julien  qui ne connaissaient pas bien la région, ce n’était pas évident. Ils interrogèrent un groupe d’adolescents qui les mirent sur le bon chemin. Ils roulèrent lentement et furent dépassés par un flot de voitures bondées qui savaient où elles allaient.

– Suit-les, dit Julien. Ils vont sûrement au croisement.

A un kilomètre du lieu de rendez-vous,

à un carrefour, ils furent stoppés par un embouteillage organisé. Les voitures stationnaient dans l’ordre d’arrivée sur le bas côté de la chaussée tous feux éteints, et attendaient visiblement que le convoi parte vers l’endroit encore inconnu des raveurs.