Commissariat de PAU.

De retour à la carrée, Roger Castera appela sa sœur qui se remettait lentement de la désagréable surprise des derniers jours. Instantanément, Jérôme

déclencha à la première sonnerie le magnétophone, laissa sonner le temps que Bérénice vienne décrocher.

– Allô !

– C’est moi, Roger. Comme tu vas ?

Jérôme coupa l’enregistrement.

– Je fais aller. Tu as de bonnes nouvelles à m’annoncer ?

– Malheureusement rien de nouveau pour l’instant, mais cela ne serait tarder. Je t’appelle pour un renseignement. Frédérique la femme de Frédéric, le fils de Jérémy, qu’est-ce qu’il fait comme métier ?

– Pourquoi me demandes-tu cela ?

Roger avait préparé sa réponse, sachant que sa sœur lui demanderait pourquoi.

– Comme cela ? Je rangeais quelques papiers dans le tiroir de mon bureau et je suis tombé sur le faire-part de leur mariage.

– Elle travaille avec son mari dans le garage qu’ils ont pris en concession à Lyon.

– T’en es sûre ?

– Oui.

– C’est quoi comme concession ?

– Fiat. Tu sais…

– Quoi ?

– Jean m’a posé les mêmes questions que toi la semaine dernière. Il était en voyage. Il m’appelait de Clermont-Ferrand.

– Et il t’en a parlé depuis ?

– Non. Tu crois que …

– Non, mais je vais être obligé de me renseigner un peu plus. Tu sais dans notre métier les coïncidences, ça n’existe pas. Bisous.

– Bisous.