Laroin.

Bérénice avait allumé

la télévision et attendait les informations régionales du 12/13h de FR3. Le journaliste avait déroulé les événements de la veille et le début de la journée sans faire allusion à l’enlèvement. Le commissaire arriva avec Fleury. Ils avaient l’air piteux.  Ils n’avançaient pas d’un pouce. Il prit le journal qui était posé près du téléphone et lut tous les articles concernant l’événement.

On klaxonna dans la rue. Une voiture de

la poste était en stationnement devant le portail et la porte arrière de la Kangoo jaune ouverte, le postier cherchait.

Le commissaire sortit accompagner de sa sœur.

– Un paquet pour vous Madame Prat, dit le préposé.

Bérénice prit le paquet colissimo que l’on se procure directement aux guichets de la poste, le retourna, puis chercha le tampon de la ville expéditrice.

– Cela vient de PAU, dit-elle. Je n’ai pas la moindre idée de ce que cela peut être, je n’attends rien.

– Donne, dit son frère qui instinctivement le porta à son oreille.