Commissariat de PAU.

– Roger. C’est Bérénice.

L’homme en tenue, avait sans discuter passer la communication au commissaire. Son collègue de la nuit lui avait raconté l’incident et l’agitation qui s’en était suivi quand le commissaire avait débarqué. Comme les conversations étaient enregistrées, il s’était imprégné des intonations de la voix de la sœur du patron.

– Ils ont pris contact ?

– Non. Mais ce n’est pas pour cela que je t’appelle. Il est presque midi et Ludivine n’a pas encore donné signe de vie.

– Si tu m’en parles c’est que ce n’est pas normal.

– Oui, elle n’est toujours pas rentrée.

– Elle découche toujours aussi souvent ?

– Oui, mais elle est toujours à la maison pour onze heures trente.  Je suis inquiète.

– Tu as vu du côté de sa copine ?

– Oui, Clémence est aussi inquiète que moi, Liliane n’est pas rentrée. Tu crois qu’il y a un lien avec l’enlèvement de Jean ?

– Je ne sais pas. Si c’est le cas, l’affaire ne doit pas être simple. Tu peux me passer le sergent qui est chez toi. Je viendrais plus tard.

– Jérôme ?

– Oui patron.

– Fouille de fond en comble

la chambre de Ludivine et le bureau de mon beau-frère. Je passerais au début de l’après-midi.

– Bien patron.