Le commandant Lefebvre frappa à la porte.

• Entrez dit Éric.
• Bonjour Madame dit le commandant.
• Appelez-moi Jacquy comme tout le monde.
• Alors Jacquy comment allez-vous ?
• Beaucoup mieux, mais pas ma jambe.
• Avec une blessure comme la vôtre, il faut être patiente. Ça ira mieux de jour en jour.

Se tournant vers Éric, elle l’invita à la suivre.

• Nous allons voir Inalya. Elle veut parler à Éric.
• Ne lui faite pas de cadeaux ; Je peux compter sur toi, fais-lui payer ce qu’elle m’a fait.
• Je repasse te voir après.

Inalya était au deuxième étage à l’extrémité nord du couloir. Le policier salua le commandant et ouvrit la porte de la chambre.

• Bonjour Inalya, dit Éric.

Elle ne dit rien.

• Vous vouliez me parler, je crois ?
• Oui, mais à vous seul.

Le commandant ouvra la porte de la chambre et se posta dans le couloir.

• Je vous écoute.
• Je crois savoir que Malmaison a demandé à être expatrié en
• Oui, mais cela ne se fera pas tout de suite. Malmaison est qui pour vous ?
• Un ami.
• Un ami qui vous a quand même suivi ici à Sao-Tomé.
• Il est accusé de quoi ?
• De complicité de meurtre.
• Complicité de qui ?
• De vous Inalya. Vous allez être inculpé du meurtre de votre mari.
• Ce n’est pas moi.
• Alors qui est-ce ?
• C’est lui. C’est Malmaison qui a tué mon mari.
• Comment l’a-t-il tué.
• Avec une carabine.
• Dans les cendres, on n’a rien retrouvé correspondant à une arme à feu.
• C’est normal il l’a jeté dans le Dolo.
• C’est quoi le Dolo ?
• Une rivière qui passe à Bressuire.
• Vous vous souvenez à quel endroit il s’en serait débarrassé ?
• Il m’a dit qu’il l’avait jeté dans le Dolo.