22 décembre 2021

Elle portent d’élégants jupons en laine du pays, à larges raies de couleurs éclatantes, telles que le rouge et blanc, violet et blanc, rouge et noir, etc .. sur lesquels elles relèvent, en laveuse de vaisselle, comme disent les couturières de Paris, une robe noire ou de couleur foncée, assortie à la rayure du jupon.

Sur la tête, elles ont un petit bonnet en tulle ou coiffe sans bride, d’où s’échappent deux bandeaux plats à la vierge : cette coiffure ajoute encore à la distinction sur le visage : car, dans le Bocage, les femmes sont remarquables par l’idéale pureté des lignes, l’éclat incomparable de leur carnation et la beauté de leurs dents.

  • Ainsi écrivait madame Georges Graux, la tradition d’hospitalité et les costumes de Vendée en 1887 

 

Mercredi 12 octobre 1988

Éric, avait rendez-vous avec le commandant Corrine Lefebvre. Ils devaient faire le point des interrogatoires d’Inalya et de Gérard Malmaison.

Malmaison était sorti de l’hôpital et conduit dans une cellule à l’opposé de celle d’Inalya. Elle n’était pas au courant qu’il avait été interpellé.

  • Bonjour Commandant.
  • Bonjour Monsieur Surgères.
  • Inalya ne parle toujours. Pas moyen de lui arracher un mot. Elle attend son ambassade qui pour l’instant fait la sourde oreille et en plus elle a commencé une grève de la faim. Elle va être déçue sous peu.
  • Je le pense aussi. Et Malmaison ?
  • Lui, par contre, il veut bien parler mais en France. Il demande à être expatrié. C’est pour cela que je voulais vous voir. Qu’en pensez-vous ?
  • Pour l’instant il reste ici. Compte tenu de ses agissements et qui plus est à mon encontre, j’attends qu’il me dise ce que je veux savoir. Qu’il me dise ce qu’il sait sur la puce.
  • C’est le commissaire divisionnaire de la police de l’Etat qui l’interrogera, et il ne me semble pas très motivé.
  • Je vais m’en occuper.
  • L’interrogatoire ?
  • Non le commissaire. Il est marié ?
  • Je ne crois pas.
  • Il déjeune, ou dîne-t-il ?
  • Le midi à la présidence, mais le soir, je ne sais pas.
  • A quelle heure quitte-t-il son poste et dans quelle direction part-il ?
  • Il n’a pas d’heure, mais il part toujours dans la même direction, vers le sud.
  • On en est toujours au même point. Je vais essayer d’accélérer les choses.
  • En faisant quoi ?
  • Rien d’illégal, je vais provoquer Le commissaire.
  • Comment cela ?
  • Vous verrez-bien vous en serez la première avertie.

Sur ces belles paroles, Éric prit congé.

 

 

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