Le pêcheur leur indiqua pour déjeuner le Pria Bar sur la plage. Il pourrait y déjeuner d’une fricassée de poissons.

• On y va. Le temps d’y aller il sera l’heure de déjeuner.
• La traversée m’a ouvert l’appétit, roucoula Jacquy en se lovant contre Éric.

Le patron du restaurant, type de masure de l’île, les installa sous une hutte au toit de feuilles de palmier.

• C’est ravissant comme cadre, dit Jacquy.

Installé, un garçon arriva.

• Voulez- vous un apéritif ?
• Auriez-vous du Pastis ou du Ricard Français ?
• Tout à fait, Senhor, nous en avons et pour Senhora ?
• Je prendrais la même chose, par contre nous voulons une bouteille d’eau.

C’est un autre garçon qui apporta deux verres ballons gravés Ricard et une bouteille d’un litre d’eau très fraiche.

• A nous deux, dit Éric en présentant son verre vers celui de Jacquy.
• A nos amours dit-elle.

A nos amours

• A nos amours.

Le patron qui les avait accueillis arriva avec le pêcheur qui les avait amenés sur l’île.

• C’est la pèche du jour.

• Que diriez-vous de cette dorade cuite   sur une feuille de bananier.
• Pourquoi pas. Et comme accompagnement ?
• Du riz, ça ira ?
• Et comme vin ?
• On a un vin blanc du coin.
• Alors, très bien.

La cuisson était excellente. Ils se régalèrent compte tenu de ce petit gout en arrière-bouche de banane. Le vin du cru piquait un peu mais se laissait boire.

Ils en restèrent là. Éric paya en dollars.