Éric l’a pris comme un jeune mari qui passe le palier du domicile conjugal. Nue, elle gigotait dans ses bras.

• Éric qu’est-ce que tu fais ?
• Rien de spécial, rien qui ne soit malhonnête.
• Ah bon, et on doit rester là ?
• Tu n’aurais pas un endroit discret ?
• Je ne sais pas.

La chaleur du corps de Jacquy l’excita au plus haut point. Il ne savait se contenir. Arrivé dans l’entrée aménagé d’une console en bambou, il déposa Jacquy et l’entreprit sans ménagement.

• Excuse-moi, tu m’as tellement manqué.
• Tu n’as pas à t’excuser.
• J’ai dit à Flora que nous dinerions chez moi. Alors tu te mets comme d’habitude sur ton trente et un.

XXXX

Se rebabillant, Il aperçut par la porte virée que la Toyota était toujours en place. D’où il se trouvait il avait une autre vue de la voiture et du conducteur.  Sans perdre un instant, il courut vers l’homme habillé à l’européenne. C’était en tout point l’homme de paille d’Isalna.

Mais à son approche la voiture démarra en fonçant sur lui. Il sortit son arme qui ne quitte jamais sa poche révolver et tira en direction du parebrise qui se brisa en mille morceaux. Puis dans les pneus.

La voiture fit une embardée, tourna sur elle-même avant de faire trois tonneaux

Éric se précipita, décarcéra l’homme au costume de lin et appela le commandant lui demandant de venir le chercher.

• Si cela continue on aura plus de place dans notre hôpital.
• Il s’appelle Gérard Malmaison, vous pourrez faire une recherche.
• Ok

Avant que l’ambulance n’arrive il fouilla l’agresseur. Il trouva un passeport au nom de Gérard Malmaison et était arrivé à Sao-Tomé le 31 mai en même temps que la dizaine de ressortissants Sud-Africain. Un quart d’heures plus tard l’ambulance prenait livraison de l’agresseur