Ils se regardèrent tous.

• On y va.

Jacquy criait comme une dératée.

• Au voleur, au voleur.

L’hélicoptère à quelques mètres de hauteur, avait dépassé le stand

qu’un filin muni à son extrémité d’un anneau suffisamment grand pour y passer un pied, descendait rapidement.

Inalya, qu’avait reconnu Jacquy, en habit de camouflage de l’armée, avait dérobé le roi des Fangs et courrait dans sa direction. Et comme à la James Bond elle mit le pied gauche dans l’anneau et des deux mains attrapa le filin et s’envola dans les airs.

La foule était médusée.

• On n’a rien vu venir. La camerounaise était un leurre et en repérage. Elle nous a berné.
• A l’adresse des policiers locaux le commandant vociféra.
• Chercher la camerounaise. De toute façon

j’ai retenu son nom qui était inscrit sur sa carte d’identité. Elle ne nous échappera pas. Je vais prévenir la police de l’aéroport.

• Sauf si l’hélicoptère la prend au passage comme James Bond. Au fait quand la première fois j’ai fait le voyage à Principe, on a repéré d’où il pouvait venir ?
• Non, mais celui-là, vu la direction qu’il a pris je pense qu’il se dirige vers le Cameroun., ou plus près de nous l’île de Bioko, de la Guinée équatoriale. Je connais le chef de la police, je vais le prévenir.