Confortablement assis dans le patio de sa villa, il réfléchit à la stratégie qui se dessinait au fur et à mesure. Il avait une idée. Mais il faudrait la contribution de l’ambassade et des autorités Santoméennes.

Son idée était d’organiser une compétition d’échecs avec des participants de France, du Portugal ancien colonisateur de l’île et bien sûr des autochtones. Il y aurait également et surtout pour faire sortir Inalya de sa tanière, des vendeurs de ce passe-temps qualifié d’intellectuel.

Il appela l’ambassadeur.

• Monsieur Sugères.
• Monsieur l’ambassadeur. Je ne vous dérange pas ?
• Allez-y, dites-moi.

Il expliqua en long et en large son idée.

• Très intéressant. Je vais en parler avec le ministre de la Culture et bien que les évènements soient programmés l’année d’avant, je vais faire mon possible en justifiant votre présence, disons comme participant des huit meilleurs joueurs contre Garry Kasparov, l’année dernière.
• La manifestation devra être obligatoirement être en plein air.  Proposez le musée qui abritait avant l’indépendance le commandement de Défense maritime coloniale.
• Pourquoi ?

• Les tables seraient à proximité des trois statues représentants les navigateurs Portugais qui ont découvert les îles. Je m’occupe de faire venir des joueurs. En principe l’agence, boulevard Mortier, devrait prendre en charges les frais inhérents.
• Je pense que c’est urgent et comme dit l’adage…. J’appelle le ministre de la Culture
• D’avance merci.

Il raccrocha et appela l’agence.