Mercredi 17 août 1988

• Entrez Monsieur Surgères.
• Vous avez une villa magnifique.
• Nous l’avons fait construire il y a pas mal d’année.

Leur maison est ce que l’on appelle en Europe une

maison d’architecte. Pas moins de dix pièces.

• Mais vous l’avez très bien entretenue.
• Nous avons appris vos derniers incidents
• Malheureusement oui. Ce qui prouvent que la disparition de votre fils n’est pas anodine.
• C’est notre conviction depuis le mois ou il devait nous rendre visite en mai 1976. Qu’avez-vous découvert, depuis votre arrivée.
• Si ce n’est que l’on essaie de m’éliminer pour que je ne poursuive pas mon enquête, il semblerait que mes adversaires recherchent une puce numérique.
• Une puce numérique ?

• Oui, et cela me semble plausible car votre fils travaillait dans le nucléaire.
• Vous ne pensez quand même pas que notre fils est un traitre à son pays et qu’il renseignait une puissance étrangère.
• Non certainement pas lui. Il était très bien noté et ses collègues ne juraient que par lui
• Alors ?
• Je pense à sa femme Que pouvez- vous me dire sur elle ?
• Nous l’avons accueilli à bras ouvert. Elle était bien sûr plus indépendante et avec un caractère bien trempé mais cela ne nous déplaisait pas. Notre enfant était malgré son apparence, nonchalant.
• Nonchalant comment ?
• Nous pensons qu’il se trouvait bien en couple ainsi.
• Je vois. Pensez-vous qu’Zayi pourrait se trouver ici à Sao-Tomé?
• Nous le pensons. Nous avons alerté tous nos amis. Mais cela ne donne rien.
• Vous auriez une photo d’elle ?
• Mais c’est celle de leur mariage en 1970.elle a dû changer physiquement.
• Cela ne fait rien. Nos services avec des logiciels de vieillissement me permettront peut-être de l’identifier.