L’armée continua sa progression dans la rue des bâtiments coloniaux

le sergent de tête aperçut un volet de la bâtisse en voie de péril, avec un balcon, s’entrouvrir. Le régiment stoppa sur son signe. Deux hommes au pas de course s’élancèrent en direction de l’édifice et avec un amplificateur en direction des volets écoutèrent.

Le bâtiment aurait dû être vide. Mais l’amplificateur indiquait qu’un certain nombre de personnes s’y trouvaient.

La troupe prit d’assaut la bâtisse. Ils subirent à l’étage une pluie de balles de kalachnikovs. La riposte fut instantanée et tous les hommes tombèrent morts.

Au bout de la pièce, toujours assis sur sa chaise Éric cria.

• Par ici, je suis là.

Le lieutenant de la   petite division déchaina Éric. Le voyant blessé au visage il ordonna.

• Amenez ici la trousse à pharmacie.
• Brigadier prenez soin de Monsieur.
• Lieutenant, il y avait avec mes tortionnaires un Français ou un Belge, que je ne vois pas. Il a dû s’enfuir.
• Il n’ira pas loin. Je pense même qu’il est encore dans le bâtiment.

Le lieutenant se tournant vers son caporal ordonna.

• Fouillez le bâtiment, il y a un blanc qui nous a échappé. Retrouvez-le vite.

Cinq hommes se mirent à fouiller de fond en comble la maison.

Rien

• Ce n’est pas possible. Fouillez encore.

Une bonne demi-heure passée, le caporal en sondant les murs de la crosse de sa mitraillette avait découvert au rez-de-chaussée un tunnel. Il rejoignait la bâtisse d’à côté et par l’arrière le fuyard avait déguerpi.

• Vous pourriez le reconnaitre ?
• Non il est toujours resté dans la pénombre.
• Vous allez regagner en fin de journée Sao-Tomé par la ligne régulière. On ne peut pas vous emmener avec nous. On a ordre de rester pour appréhender l’Européen.