L’homme commençait à perdre patience.

• Donc la puce n’est pas aux mains de la France. Mais que faites-vous ici ?
• Je prospecte les villas, hôtels pour le tourisme entre la France et Sao-Tomé.
• C’est ce que vous voulez nous faire croire, on n’est pas dupe, que cherchez-vous ?
• Si je suis comme vous le dites de la DGSE, alors vous qui représentez-vous ?

Le barbouze fit un geste dans la direction des deux piliers et les deux ostrogots s’en donnèrent à nouveau à cœur joie. Il recula de trois pas et s’entretint avec le malabar. Éric n’entendit que le mot « patronne ». Donc ce ne sont que des mercenaires à la solde d’une femme. Serait-ce la femme de Mkwabi qui avait disparu en même temps que lui et l’homme, le français serait son compagnon de fortune ?

• Qu’est qu’on en fait ?
• On attend les ordres, donnez-lui à manger et surveillez-le comme le lait sur le feu.

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Le premier ministre avec l’accord du président Manuel Pinto da Costa avait signé avec le général de l’armée l’ordre de réquisition d’une

section patrouille composée de 39 hommes accompagné de 4 équipages d’engins blindés.

Mais il y avait un hic.

En ce qui concerne les hommes pas de problème pour les envoyer sur Principe, mais pour les blindés Sao-Tomé ne possédant pas de chalands de débarquements, la troupe marcherai à pieds. Et à Principe, il n’y a que cinq policiers avec une Toyota Pick-up en piteux état.