Il reprit son chemin.

Passé le village de Ponta figo, près de l’embouchure

du Rio Contador, un hélicoptère civil tournoyait autour du Pic.

Sans hésiter Éric, pensa que c’était encore pour lui et que surement il y aurait des hommes armés au sol.

Il avait beau faire le point, en son âme et conscience pourquoi cet acharnement à son encontre ?  D’accord il est en mission pour retrouver la femme du fils de la famille Mkosi, mais il semblerait que ses adversaires voulaient bien l’éliminer. Alors qu’est-ce que cela cache. D’accord le fiston travaillait dans le nucléaire et les renseignements généraux n’avait rien remarqués. Alors ?

L’hélicoptère continuait à faire des ronds à proximité du Pic. Le pilote   cherchait une petite clairière pour se poser. Ce qui a dû être le cas, car l’appareil descendait à la verticale, à quelques mètres de sa position. Avait-il rejoint des hommes à terre, dans cette petite trouée ?

Instinctivement, Éric s’abrita derrière un aréquier dont le bourgeon terminal (cœur de palmier) est comestible. Il faillit trébucher sur l’un deux.

Prêtant l’oreille dans le sens de la machine, il détermina que six hommes dont les trois de l’alouette III, s’étaient rejoints.

Il vérifia son arme et les chargeurs complémentaires.

Les entendant progresser dans sa direction, il prit lui-même les devants. Ainsi dès qu’ils se rapprocheraient de lui, il se dissimilerait parmi les fougères généreuses. Tapi, à portée de la main il entendit les pas lourds des hommes puissamment armés.