2 novembre 2021

 

Bernard de Marigny, naquit le 2 novembre 1754 à Luçon.

 René Vallette, dans une notice biographique, le décrivit ainsi : « C’était un bel homme, d’une grande taille, d’une force prodigieuse, plein de bravoure et d’esprit. Il était bon et complaisant à l’excès, mais son extrême vivacité le faisait parfois sortir entièrement de son caractère et anéantissait ses bonnes qualités, de sorte que dans la Vendée, il fut un des chefs les plus violents ».

Charrette le fit exécuter sommairement à la Girardière près de Cerizay, le 14 juillet 1794, sous un prétexte fallacieux

Occupé par les Allemands, le fort est repris par les Français le 2 novembre 1916. Sa défense est réorganisée, les casemates de Bourges sont rééquipées en 75 mm et l’ouvrage reçoit quatorze mitrailleuses. L’observatoire cuirassé est réinstallé à l’emplacement de la tourelle de 75.

Éric assis sur son lit d’hôpital, lisait le journal du jour la Nova Républiqua, qui en quatrième page décrivait l’incident. Cependant le Noticias avec des photographies, faisait la Une. Entre collègues c’était bien la moindre des choses. Éric tenait chaque semaine depuis son arrivée la rubrique étrangère et plus spécialement les échos de la France. Le premier article relatait l’élection du

8 mai 1988, de François Mitterrand pour la deuxième fois à la présidence de la République Française. C’est son fils qui sélectionnait les commentaires des principaux analystes politiques et par fax les lui communiquaient. Thierry entra dans la chambre. Il trouva son père amaigri et le moral au point mort. Et il fallait seulement qu’ils se parlent pour que tout revienne dans l’ordre des choses.

– Je sors dans trois jours, si tu veux nous irons visiter en long et en large l’île.

 

Éric, à peine rétabli, lui et son fils partirent le sac à dos en bretelle à la recherche des plantations et des principales espèces végétales dont le cacao, le café arabica en altitude, le palmier à huile, le cocotier, l’arbre à pain, le jaquier, le bananier, le taro, le manioc, la patate douce, le gombo, le chou, qui faisaient la richesse de ce pays pour une démographie de plus ou moins cent quatorze mille habitants.  La faune d’une grande richesse : quelques singes, serpents, cochons sauvages, des perroquets et surtout l’archipel était réputé pour ses espèces endémiques

d’insectes, en particulier les papillons émerveillaient le père et le fils.  La végétation ne pouvait laisser indifférent. Les cocotiers bordant l’ensemble du littoral, tandis que la forêt dense couvrait les zones montagneuses de l’intérieur. A deux pas de la bourgade de Vela Formoso, ils campèrent sur les contreforts d’un pic du même nom que l’île, mais aussi dénommé le Pic de Gago Coutinho de deux mille vingt-quatre mètres

Et c’est après d’interminable discussion à la belle étoile qu’ils sombrèrent dans le sommeil, heureux de se trouver ensemble.

Thierry retournait en France. Il avait à peine passé une petite quinzaine de jours avec son père.

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tabac/presse

Les Sables d’Olonne

Noirmoutier

 

En avril 2022