Elle avait eu la peur de sa vie. Elle sorti de sa cachette et courut vers son amoureux. Elle se jeta dans ses bras.

–       C’est fini, maintenant il faut que je téléphone au commandant Lefebvre.

–       Monsieur Sugères, quoi de neuf ?

–       Rien de spécial si ce n’est que cinq individus surement d’Afrique du Sud, m’ont attaqué.

–       Et ?

–       Tous morts.

–       Vous êtes où ?

–       Au pied du Pico Cao Grande.

–       Que faites-vous là-bas ?

–       De la villégiature. Mais comme j’avais été deux fois interpelé sans trop de conséquence, je pensais que j’allais surement affronter un commando sous peu et je les attiré là où je pensais avoir plus de chance de m’en sortir.

–       Comment ont-ils su que vous alliez au Pico ?

–       Là c’est un mystère.

–       Vous en aviez parlé ?

–       Oui mais seulement à une amie.

–       Et ?

–       Je ne pense pas que ce soit elle, j’ai dû être mis sur écoute. Je vais faire analyser mon portable. Vous pourriez-vous en occuper ainsi que mon fixe. C’est le 42.43.

–       Pas de problème quand vous viendrez au poste de police.  Justement on doit se voir ce soir ?

–       Exact, je n’ai pas oublié.

–       Je m’occupe d’envoyer la police sur les lieux. Vous y serez ?

–       Non Je rentre. Il y a déjà des curieux qui arrivent. Je vais faire profil bas.