Elle se serra, à un tel point qu’il ne pourrait pas en cas de besoin sortir son arme de sa ceinture de pantalon. Il ne dit rien.

-       Stop, cria l’homme du milieu.

-       Qu’est-ce que vous voulez ?

-       On sait qui vous êtes. Que faites-vous chez nous ?




-       Si vous savez qui je suis, vous savez alors que je travaille dans le tourisme ;

-       Mon œil.

-       Alors ouvrez le.

-       Approchez. La dame vous restez où vous êtes.

A cet instant précis, une camionnette arriva en trombe. Deux hommes en sortirent et se jetèrent sur Éric. Encerclé ils le poussèrent sans ménagement dans la fourgonnette. Mais en un quart de seconde, un pied sur le marchepied, il attrapa son arme et descendit les deux hommes. La réaction des trois autres hommes ne se fit pas attendre. Ils arrosèrent copieusement la camionnette, mais il avait plongé à l’intérieur.

Jacquy sans perdre un instant s’était réfugiée dans la palmeraie et s’était accroupie derrière dans un premier temps un chamaerops puis trouvant qu’elle n’était pas assez abritée elle choisit un palmier.

-       Tuez-le, tuez-le, cria celui qui semblait être le chef.

Acrobatiquement Éric enjamba le siège conducteur et à genoux sous le volant il remarqua que les provocateurs avaient laissé la clé sur le Niemann. Il tourna la clé. Le moteur vrombit et d’une main sur la pédale de l’accélérateur et l’autre sur le volant la camionnette fonça sur les assaillants. Ils l’évitèrent malheureusement de très peu et

vidèrent leurs chargeurs dans sa direction. Aveuglé, il termina sa course à plus de trente mètres dans un palmier.  Le choc fut rude. Éric put se dégager et sortit au plus vite de l’engin. Abrité derrière un palmier, il eut le temps de recharger son arme et ayant en point de mire les mercenaires il les abattit un à un.

-       Jacquy, cria-t-il à tue-tête. C’est fini, Viens.