Aux abords de la villa de Jacquy, il reconnut la Toyota bleue. Un pincement au cœur l’alerta. Pourvu qu’il ne lui soit rien arrivée. Avec ces individus, il faut s’attendre à tout. Leur chef étant emprisonnée ils seront imprévisibles.

Il arriva sur les chapeaux de roues. Il stoppa et sans couper le moteur il descendit en hurlant.

• Jacquy, Jacquy, est ce que tout va bien ?

Elle apparut sur le pas de la porte, toujours dans son boubou transparent. Son sang ne fit qu’un tour. Il se précipita sur elle et sans préambule il lui passa son boubou par-dessus la tête.

Éric l’a pris comme un jeune mari qui passe le palier du domicile conjugal. Nue, elle gigotait dans ses bras.

• Éric qu’est-ce que tu fais ?
• Rien de spécial, rien qui ne soit malhonnête.
• Ah bon, et on doit rester là ?
• Tu n’aurais pas un endroit discret ?
• Je ne sais pas.

La chaleur du corps de Jacquy l’excita au plus haut point. Il ne savait se contenir. Arrivé dans l’entrée aménagé d’une console en bambou, il déposa Jacquy et l’entreprit sans ménagement.

• Excuse-moi, tu m’as tellement manqué.
• Tu n’as pas à t’excuser.
• J’ai dit à Flora que nous dinerions chez moi. Alors tu te mets comme d’habitude sur ton trente et un.