Six heures. Le premier hélicoptère en approche de l’église amorçait sa descente à cent pieds, l’équivalent de dix étages. Le Premier de cordée attendait le Go pour se projeter dans le vide. Les autres hommes un par un attrapaient le filin et commenceraient leurs descentes. Mais comme tout plan bien préparé, il y toujours un grain de sable. Et ce grain de sable était qu’un des mercenaires pris d’une envie subite, s’était extrait de l’église.

Il se précipita vers l’intérieur et donna l’alerte.

Le temps que les assiégés prennent leurs armes et sortent pour se défendre, il fallait qu’ils parcourent la nef de la sacristie depuis le portail d’entrée, le deuxième hélicoptère était à pied d’œuvre.

• On entre. Attention aux tirs, cria Éric à ses hommes Julien tu rentres aussi.

Julien qui avait constaté que la porte d’accès à l’arrière du bâtiment était fermée à clé, déclencha un pain de C4 qui explosa. La porte vola en éclats. Deux de ses hommes se ruèrent au pas de courses et derrière Julien entrèrent à la queue leu leu. Les deux autres restaient dehors pour sécuriser l’extérieur.

La sacristie, où était établi le dortoir, étant situé à l’arrière de l’édifice Julien et ses deux hommes essuyèrent un feu nourri. Heureusement Éric, et ses hommes étaient entrés et tiraient à vue. Soudain seul le bruit des armes du commando de Sao-Tomé étaient reconnaissables. L’ennemi avait capitulé.

Ils dénombrèrent neuf individus morts. Mais pas d’Inalya.

• On se déploie, il manque le chef.

Le bruit d’une mitraillette se fit entendre à l’intérieur de la sacristie. Inalya avait tiré sur la fenêtre. La vitre brisée lui avait permis de s’échapper. Pas pour longtemps. Les deux hommes restés à l’extérieur ayant reconnu que c’était une femme, car elle avait les cheveux au vent, tirèrent au-dessus de sa tête.

Elle stoppa net.

• Je me rends.