6 mai 2021

Le gradé s’avança et demanda à son collègue de maintenir l’agresseur.

Se détournant des policiers, il montra une carte Bleue, blanc, rouge de la police Française, et porta son index sur sa bouche, voulant dire qu’il ne fasse aucun commentaire.

• Merci Monsieur.
• Et vous vos papiers ?
• Je ne les ai pas sur moi.

On vous emmène au poste. De là-bas vous pourrez prévenir quelqu’un qui pourra vous les apporter avant votre interrogatoire.

Ils prirent chacun un bras de l’individu et rejoignirent la voiture de police et repartirent comme ils étaient venus sirène hurlante.

Sorti du boui-boui il appela le commandant de police de l’ambassade pour lui faire part de son agression.

– Je m’en occupe cependant il faudra certainement que vous passiez au poste de police pour faire votre déposition.

• Je n’y tiens pas mais j’irai puisqu’il le faut.
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  Il retourna à sa villa pour se changer, lire les messages le l’agence

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  réceptionnés sur son ordinateur et réfléchir sur la suite à donner à son enquête.

  Il composa un code secret et en dehors de ses messages personnels s’affichaient, les directives de l’agence. Une vingtaine qu’il commença à lire et une fois ingurgitée, les supprima.

  Pour l’instant ce n’était pas tout à fait réjouissant. Deux agressions mais une belle satisfaction Jacquy.

  Machinalement il consulta sa montre. Il était 18h15. Il avait au moins deux heures avant de retourner voir Jacquy.

  Il reprit sa voiture et alla visiter plus en avant le centre-ville.   Soit la place de l’indépendance, le palais présidentiel, la cathédrale de Sao-Tomé, le cabinet du premier ministre ou la banque internationale.