29 avril 2021

Elle jeta à même le sol son cabas et contre toute attente elle se jeta avec détermination sur Éric.

Il eut un geste de recul, de défense mais, Jacquy s’agenouilla devant lui et brusquement porta sa main droite sur la braguette du pantalon, un jean tout ce qu’il y avait de plus commun

Elle entreprit de faire glisser le zip de la braguette et d’une main experte saisi le sexe au repos et le happa goulûment. Éric ne s’esquiva pas. Aveuglée par tant de désirs, elle s’acharnait, elle pompait, pompait, non pas comme le faisait les Shadocks, ces personnages dont la logique est implacable et par là même perturbante, et qui pompaient même s’il ne se passait rien au risque qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas, mais comme les femmes de son ex-village, dans la vallée du Diamaré   qui puisaient l’eau à la pompe aspirante et foulante, près

des motopompes d’irrigation offerte depuis 1986 par la fondation Daniel Balavoine. Elle le pompait énergiquement et se rassasiait de plusieurs mois d’abstinence.

Se relevant, elle le prit par la main et ils se dirigèrent vers la douche. Elle actionna la robinetterie avant qu’il ne se soient déshabillé. La douche coulait et Jacquy, la féline, fut entièrement trempée de la tête aux pieds. Elle avait repris sa besogne et l’interrompit brusquement, le temps de se déshabiller.

Nue, elle le plaqua contre la paroi du mur dépourvu de carrelage, mais laqué d’un jaune pamplemousse. Il essaya de se dégager, mais elle le scotcha d’un baiser si violent que leurs dents s’entrechoquèrent. Devant tant de fougue. Éric, se laissa aller. Alors Jacquy sentant son partenaire décrispé, imperceptiblement desserra son étreinte et le picora de mille baisers mouillés. Il l’étreignit. Il l’entoura de ses bras et commença à lui caresser les flancs rebondissant sur une croupe callipyge.